vendredi 23 octobre 2009

Jean Sarkozy : jet de l'éponge...


Pathétique !!...C’est le regard rempli de compassion en apprenant sa décision de ne plus briguer la présidence de l’EPAD que David Pujadas, ce « petit journaliste aux ordres » recevait Jean 1er Sarkozy aux infos du 20h00 de France 2 hier au soir.
Quelle scène…ou plutôt mise en scène touchante que le présentateur du JT, l’air étonné a voulu offrir en scoop aux téléspectateurs …alors que l’info circulait déjà sur d’autres médias !!…Nous prend-t-il pour des idiots prêts à gober n’importe quel appât ?…La ficelle était un peu grosse.
Quant au fils du papa, digne, la voix grave, tiré à quatre épingles, le regard dans les yeux de David, l’interpellant par le prénom, il nous l’a joué humble, sérieux, mâture, portant la politique en lui comme une vocation sacerdotale…Ite Missa est ( Allez la messe est dite ).
Néanmoins, cette volte face, cette reculade imposée sous la pression nationale, voire internationale au père président ne fera pas oublier qu’avec ce pouvoir des limites sont atteintes : celle de l’arrogance, celle de l’égocentrisme, celle du mépris envers le peuple, celle des coups tordus, celle du mensonge,celle du népotisme, celle de la caste politique au service exclusif des amis et du fric !!…
On est loin, très loin du discours sarkozien véritable chant des sirènes qui clamait : « Un pays qui abandonne ses usines est un pays qui perd son âme.. »
En votant pour Sarkozy, c’est une partie de la classe populaire qui ne s’étant pas attachée au mât a vendu son âme au diable et s’est laissée entraînée par le fond…prise au piège de ce populisme qui hait fondamentalement la classe ouvrière et le combat qu’elle mène.
Ah !! Jean Jaurès, ah !! Guy Mocquet si vous entendiez les invocations présidentielles, vous les feriez taire immédiatement.
A mi parcours, après deux ans et demie de mandat présidentiel, le rêve a cédé la place au cauchemar…
Ceux qui triment gagnent moins, de nombreux retraités sont démunis et les jeunes sont sans emploi pour des milliers d’entre eux, le RSA étant un leurre. Les fonds de pension spéculent sur des centaines d’entreprises, les plans sociaux se multiplient avec leurs charrettes de licenciements. Les suicides « sont une mode » comme l’a dit le PDG de France Télécom. L’école s’étiole et l’action syndicale est criminalisée…
Mais Nicolas et Jeannot ( en devenir politique ) sont là…alors soyez tranquilles dans vos chaumières…

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