vendredi 27 novembre 2009

DSK, la nouvelle coqueluche des socialistes


Le séjour parisien de Dominique Strauss-Kahn, patron du FMI, alimente les spéculations sur son avenir présidentiel. Il est resté muet sur ses éventuelles ambitions nationales. Eloigné de l'Hexagone par ses fonctions, l'ancien ministre socialiste a cependant assuré mercredi qu'il suit "de près ce qui se passe en France".

Les primaires socialistes? "On verra en 2011". "C'est pas mon sujet d'aujourd'hui", a-t-il répondu, ajoutant qu'il n'y pense "jamais". "Moi je vis dans le présent", a insisté le patron du Fonds monétaire international, "et comme vous avez vu, j'ai pas mal à faire".
Toujours sibyllin, Dominique Strauss-Kahn s'est tout de même gardé de réaffirmer qu'il irait jusqu'au terme de son mandat au FMI prévu en octobre 2012. "J'ai dit que j'avais un mandat et que c'était ce mandat que je voulais occuper", a-t-il seulement déclaré.
Sa venue en France était remarquée, une poignée de semaines seulement après la publication d'un sondage CSA-LCP-Politique Matin, qui le voyait l'emporter avec 51% des suffrages au second tour de la présidentielle dans l'hypothèse d'un duel avec Nicolas Sarkozy. D'après ce sondage, réalisé début novembre auprès de 910 personnes inscrites sur les listes électorales, tous les autres éventuels candidats cités -François Bayrou, Martine Aubry, Bertrand Delanoë, Ségolène Royal et François Hollande- seraient tous battus par l'actuel chef de l'Etat. "DSK" a reconnu que ça fait "plaisir de voir que vos concitoyens vous aiment bien", même si "c'est peut-être parce que je suis loin qu'ils m'aiment bien".

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