lundi 30 novembre 2009

Régionales : début du vote des militants NPA sur la stratégie du parti


Les militants du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot ont commencé à voter lundi sur la stratégie de leur parti pour les régionales, alors que certains de ses membres espèrent toujours s'allier au Front de gauche Parti communiste français (PCF)-Parti de gauche-Gauche unitaire.

"Ce qui est en jeu, c'est la position nationale du NPA" même s'il "peut y avoir des votes régionaux sur des spécificités d'accords régionaux", a déclaré à l'AFP Pierre-François Grond, du comité exécutif du NPA.
Trois positions sont soumises au vote des militants qui se poursuit jusqu'à dimanche dans les assemblées départementales.
La première (A), signée notamment par Olivier Besancenot et Pierre-François Grond, s'oppose à tout accord de gestion des exécutifs régionaux avec le Parti socialiste (PS) et Europe-Ecologie, ce qui empêche une alliance nationale avec le Front de gauche, tout en souhaitant "poursuivre la politique de rassemblement dans les régions".
Plus direct, le texte B de la fraction l'Etincelle de Lutte ouvrière, compte passer "directement" à la campagne du NPA.
Enfin, la position C, soutenue par Yann Cochin (courant unitaire), réaffirme "sa volonté d'aboutir à des listes unitaires" de la gauche radicale, à l'échelle nationale et régionale.
Les résultats seront dévoilés lundi prochain, puis un conseil politique national du NPA se tiendra le 13 décembre. "On aura alors une photographie nationale des listes soutenues ou présentées par le NPA" pour les régionales, selon Pierre-François Grond.
Le bras-droit d'Olivier Besancenot précise que les "discussions unitaires continuent", "hors PCF", dans les cinq régions où les militants communistes ont décidé de partir avec le PS, comme en Bretagne.
Le vote sera aussi l'occasion de "savoir à peu près combien de gens sont à jour de cotisation" au NPA, selon Pierre-François Grond, alors que des rumeurs d'hémorragie sur les 9.000 adhérents revendiqués avaient couru en juillet.
Selon lui, le fait qu'il n'y ait "pas de riposte sociale à la hauteur de la crise économique et de la politique menée par (le président Nicolas) Sarkozy", "plombe l'ambiance militante" dans un NPA qui n'est actuellement "pas euphorique".
D'après le dernier sondage Ifop (19-20 novembre), le Front de gauche recueillerait 7% des suffrages au premier tour des régionales, devant le NPA (4%).

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