mercredi 13 janvier 2010

CCE AIR FRANCE: NON AUX MANIPULATIONS!


Edmond ne cache pas sa colère et sa stupeur à la fois sur ce qui s’est passé au CCE et sur la façon dont les médias se sont emparés de l’affaire.

Edmond : La CGT est majoritaire à Air France et à ce titre a géré majoritairement le CCE. Quand elle avait la responsabilité de la gestion les comptes étaient clairs et équilibrés. Personne n’avait à se plaindre mais voilà si on était majoritaires nous n’avions pas plus de 50% des sièges et en 2007, une coalition CFDT, FO, CGC a pu enlever la majorité de gestion…et en 2 ans ils ont tout dilapidé ! Devant cette situation, et avant même de connaître l’étendue des dégâts, la CGT pressentant ce qui était en train de se passer, a demandé un audit et la démission des fautifs. C’est grâce à cette attitude que les responsables de cette situation ont été contraints successivement à la démission laissant en dernier ressort la CFDT seule assumer la débâcle.
La CGT a demandé et obtenu, sans attendre les résultats de l’audit, la désignation d’un bureau provisoire de gestion afin de remettre de l’ordre dans les comptes. Les chiffres (20 à 25 millions de déficit) et les raisons avancées (pour 95% une gestion catastrophique et pour 5% une utilisation frauduleuse) par la presse sont exacts on peut simplement se demander comment elle a eu le rapport avant tout le monde puisque les élus au CCE ne l’ont eu que dans l’après midi de ce lundi.
L’autre question que l’on peut se poser c’est pourquoi un média comme France Inter a parlé ce matin (LUNDI 11/01) « des syndicats » sans jamais citer précisément les organisations qui ont trempé dans cette gestion et celle qui a dénoncé cela.
Il y a même pire, ce matin France 2 a fait son reportage sur le sujet en filmant le bureau et les drapeaux de la CGT, accréditant ainsi l’idée que les fauteurs sont chez nous alors que c’est justement nous qui dénonçons le scandale !!! La chaine avait promis un démenti qui bien sûr n’est pas venu !
Nous allons nous exprimer collectivement sur cette question mais je peux déjà vous dire que la CGT ne lâchera pas sur cette question. Il en va des droits des salariés, de la justice sociale et ce ne sont pas les gesticulations médiatiques qui vont arrêter notre combat.

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