dimanche 31 octobre 2010

La trêve hivernale des expulsions locatives commence ce samedi à 21H00

La trêve hivernale des expulsions locatives débute samedi à 21H00, en raison du calendrier qui fait précéder cette année la date officielle du 1er novembre d'un dimanche, offrant ainsi une journée de répit supplémentaire aux personnes sous le coup d'une mesure d'expulsion.
Les expulsions locatives sont extrêmement encadrées et ne se font pas entre 21H00 le soir et 06H00 le matin, ni les jours chômés --comme le dimanche-- et fériés, a expliqué l'association Droit au Logement (Dal). La trêve démarre donc à 21H00 et s'achèvera le 15 mars.
Les chiffres 2009 du ministère de la Justice traduisent une augmentation continue des contentieux locatifs, une tendance de fond qui traverse la dernière décennie. 139.598 contentieux ont ainsi été déposés devant les tribunaux (+3,9% par rapport à 2008), 106.938 décisions d'expulsion prononcées (+1,5%).
La Fondation Abbé Pierre s'inquiète de ce que seulement 4 personnes sur 10 soient présentes ou représentées au tribunal le jour du jugement, de sorte qu'"elles ne peuvent exposer leur situation sociale et économique ou demander au juge des délais de paiement".
Des commission départementales de prévention des expulsions "ont été mises en places dans tous les départements", a assuré à l'AFP le secrétaire d'Etat au Logement, Benoist Apparu.
Toutefois, "moins du tiers est en fonctionnement", selon la fondation Abbé Pierre.
S'agissant de l'exécution des jugements d'expulsion, le nombre des demandes d'intervention de la police pour faire partir les locataires a augmenté (41.637, +1,9%). En revanche, les réponses positives sont en baisse (23.885, -7%), de même que les interventions effectives (10.597, -6,5%), selon les données du ministère de l'Intérieur.
"Ces chiffres peuvent être trompeurs: il n'y a pas que 10.000 expulsions par an, on estime qu'au total 50.000 familles se font expulser chaque année", souligne Patrick Doutreligne, délégué général de la Fondation Abbé Pierre.
Il rappelle que certaines personnes quittent leur logement dès qu'elles reçoivent la lettre de l'huissier ou avant l'arrivée de la police, "par honte vis-à-vis du voisinage ou pour ne pas traumatiser les enfants".

vendredi 29 octobre 2010

Conseil municipal de Grenoble: les réactions après le décès de Gisèle Tavel

Conseillère municipale de Grenoble depuis 2008, la communiste Gisèle Tavel est décédée ce mardi, des suites d'un accident de santé.

Les élus communistes de Grenoble: "Sérieux, détermination et sincérité caractérisent la personnalité de Gisèle. Elle luttait pour une véritable alternative politique où la paix, la liberté et la justice sociale tenaient une réelle place. Les communistes élus à la Ville de Grenoble, très attristés par la perte d’une militante et d’une amie, ne peuvent que saluer son dévouement et la qualité de son travail au service des autres".

Michel Destot, maire de Grenoble: "Gisèle était une femme de convictions et de valeurs. Une femme réservée dont l'engagement en faveur de la justice sociale était absolu (...) Au sein de l'équipe municipale, elle avait souhaité se mobiliser dans le domaine de la solidarité internationale. Je lui avais donc confié une délégation relative à l'accompagnement des organisations non gouvernementales (...) Son engagement, ses convictions manqueront à notre ville".

Abderrahmane Djellal, président
du groupe PS, PRG, MRC et Société civile: "C'est avec beaucoup d'émoi que nous avons appris le décès de Gisèle Tavel. Militante exigeante et passionnée du Parti communiste, son départ brutal nous a tous surpris et peiné".

Hakim Sabri, président du groupe Ecologie et Solidarité
: "Nous garderons d'elle le souvenir d'une personne engagée, autant politiquement que socialement".


Le groupe Go Citoyenneté: "Nous garderons de Gisèle l'image d'une personne courageuse et engagée, fidèle a ses convictions politiques, une femme discrète et réservée mais forte de son humanité et de ses engagements".

Matthieu Chamussy, président du groupe Majorité présidentielle: "La disparition de Gisèle Tavel peine naturellement toutes celles et ceux qui ont eu l’occasion de la côtoyer. C’est la diversité des engagements de chacun qui contribue au renforcement de notre vie démocratique. Quelles que soient leurs convictions, les hommes et les femmes qui s’engagent publiquement au service d’un idéal, méritent estime et considération".

COMMUNIQUÉ DE LA CONFÉDÉRATION CGT 28 OCTOBRE 2010


Après le vote du Parlement
sur la réforme des retraites
la mobilisation persiste !

Fait exceptionnel dans l’histoire sociale du pays, pour la 7ème fois depuis le début septembre, une journée nationale de grèves et de manifestations unitaires s’est illustrée par 270 cortèges et près de 2 millions de manifestants.
C’est un cinglant démenti pour toux ceux qui annonçaient un simple « baroud d’honneur de salariés résignés ».
La puissance de cette journée est aussi lourde de sens au lendemain du vote solennel de la réforme des retraites par le Parlement.
La forte détermination des salariés, des retraités, des jeunes est aujourd’hui, en pleine période de congés scolaires, une réponse spectaculaire au gouvernement et au patronat qui appellent à ranger les banderoles ou à passer à autre chose.
Le président de la République doit enfin entendre le message lancé par une grande majorité de la population : il faut surseoir à la promulgation de la loi et ouvrir de vraies négociations avec les organisations syndicales.
Pour la CGT, il n’y a pas d’ambiguïté, la mobilisation doit et peut encore se poursuivre en définissant sur chaque lieu de travail les formes d’action les plus adaptées et unitaires pour être entendus.
La CGT se félicite de l’élan de sympathie et de solidarité financière qui s’exprime de France et d’ailleurs à l’égard des salariés en grève.
La CGT appelle à préparer sans attendre la réussite du prochain rendez-vous interprofessionnel unitaire qui mobilisera toutes les générations le samedi 6 novembre en prenant toutes les dispositions dans chaque entreprise, chaque localité pour de nouveaux rassemblements de grande envergure.

jeudi 28 octobre 2010

Les vautours sont de retour

La mauvaise nouvelle est tombée, ASCOMETAL a décidé de vendre les centrales hydro-électriques. Après la fermeture de l’aciérie, du laminoir 2,  c’est aujourd’hui la cession des centrales : le dépeçage du site continu. Le  PSE a déjà terriblement fragilisé l’entreprise : perte totale d’autonomie, de réactivité, importante hémorragie des emplois et des compétences,  et maintenant on s’attaque au patrimoine de l’entreprise. C’est un atout incontournable qui a toujours garanti la pérennité du Cheylas. Le discours officiel de nos dirigeants c’est que cela n’aura aucun impact sur l’avenir du site, mais comment croire ces mêmes personnes qui nous ont affirmé hier,  en CE et en CCE que dans le cadre de la vente du groupe Lucchini,  il n’y aurait pas de séparation avec Ascometal,  et encore moins de saucissonnage d’Ascometal.                         Les salariés de la centrale ont décidé,  pour défendre leurs emplois sur le site de Pinsot,  et devant l’absence de réponse de la direction,  d’un mouvement de grève totale,  à durée indéterminée,  à partir du 22 octobre 2010,  à 8 h du matin et ce, jusqu'à avoir la garantie,  que dans les futures closes du contrat de vente,  la direction s’engage à exiger du repreneur,  le maintien des emplois pour une durée minimum de 5 ans. La CGT appelle à la continuation de la grève,  pour tous les salariés de la centrale, jusqu'à l’obtention de garanties écrites de la part de la direction,  sur leurs légitimes revendications,  et à une assemblée générale,  le mardi 26.10.10,  à la salle de réunion CGT,  pour tous les salariés , afin de  décider, ensemble, de l’action pour soutenir le personnel des centrales,  et à continuer la lutte,  pour la réouverture de négociations,  avec le gouvernement dans le dossier des retraites.

Halte à l'intox, les raffineries ne redémarrent pas

Ce n’est pas le moment de se faire duper par une presse mal renseignée et démobilisatrice !! Les raffineries ne redémarreront pas !!

Quel surprise d’entendre sur France inter « 3 raffineries ont suspendu le mouvement et vont reprendre de l’activité ». Alors que la veille lors d’une visite aux gréviste de la raffinerie de Donges la détermination était là, et aussi pour toutes les autres.  

Renseignement pris auprès d’un délégué CGT de la raffinerie de Donges, il s’avère que ca n’est pas prêt de repartir.

Il y en effet 3 raffineries qui ont suspendu le mouvement.
* La raffinerie de Reichstett (Bas-Rhin) ,de la compagnie helvétique Petroplus, qui venait d’annoncer sa volonté de fermer définitivement le site pour le transformer en simple terminal pétrolier, supprimant au passage 253 emplois sur 255. le mouvement a été suspendu suite avec la garantie de la part de la direction de ne plus fermer le site !
La raffinerie est alimenté en pétrole brut par un pipeline qui viens du port pétrolier de Fos sur mer qui lui est en grève et lâche rien.
La raffinerie ne peut donc pas redémarrer !
* 2 raffineries du groupe exon une à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et une à Port-Jérôme (Seine-Maritime). Elle ont toutes les 2 suspendu le mouvement après que la direction ait mis le paquet sur la table et leur ait proposé le paiement intégral des jours de grève !!
Tous en sachant qu’elles ne pourraient par redémarrer aussi.
En effet celle de Fos est alimenté par le même terminal pétrolier de Fos sur mer.
Celle de Normandie est alimenté par l’entreprise SIM qui est également en grève et ne lâche rien également !!
Les 9 autres raffinerie (6 du groupe Total, 1 Petroplus, 2 Basell) sont toujours dans le mouvement contre la mise en place de la réforme des retraites !!
La pénurie de pétrole ne s’éloigne pas. L’approvisionnement par bateau ne suffira pas a couvrir les besoins quotidiens. Ce n’est pas le moment de se faire duper par une presse mal renseignée et démobilisatrice !! Continuons à généraliser la grève, à durcir le ton et à soutenir les grévistes.
Des caisses de solidarité circulent un peut partout,
pour celle de Donges on en est a 30 000€.

Enormement de manisfestants dans le département de l'Isére

Ce n’est pas un dernier tour de piste…ni un baroud d’honneur, moins de manifestants que les dernières fois, c’est un jour de vacances scolaire également, mais les grévistes ne sont pas abattus et  discutent dès à présent d’autres formes d’action et de transformation politique. le soutien au caisse de grève fait partie des conversations.
Le slogan qui résume le mieux la situation et l’état d’esprit  des manifestants : « La retraite à 60 ans : on s’est battu pour la gagner, on se battra pour la garder »  le combat sera sans doute plus long que la farce parlementaire, mais nous sommes déterminé, nous travaillons à construire une nouveau rapport de force.
La détermination est toujours aussi forte, pas de sentiment de défaite.   A la différence de 2003 l’unité syndicale à tenu, il n’y a pas eu de capitulation. Il n’y a pas d’amertume et de rancœur entre nous, cette question des retraites sert encore de catalisateur et fait le lien entre toutes les questions politiques
Sarkozy malgré tout ces efforts n’a pas réussi à devenir le nouveau Thatcher du XXIème siècle, il n’a pas réussi à nous démoraliser, il n’a pas réussi à tuer l’espoir.

mercredi 27 octobre 2010

Piquets de grève TAG-Centre de tri postal à Sassenage



















200 militants syndicalistes (SUD,CGT,FO, CNT,...), associatifs (ATTAC…), politiques (PCF,NPA,..), ou simples citoyen(ne)s ont bloqué ce matin de 4h à 9h le centre de tri postal et le dépôt TAG de Sassenage.
Les 3 piquets réchauffés par des feux de palettes, de la musique, des échanges nourris et un moral à toute épreuve ont été levés à 9h 30 avec un bilan efficace à leur actif : 80% du courrier ne sera pas distribué ce jour en Isère (Les préposés ont été libérés), de même des lignes de bus TAG de 1ère importance ont été perturbées toute la matinée.

Rendez- vous le 28 octobre

Comme depuis le début de ce formidable mouvement social unitaire, la section du Grésivaudan appelle à se joindre à la manifestation du :
 
JEUDI 28 OCTOBRE
Rendez-vous des organisations syndicales
10 heures Cours Jean  Jaurès, 
 
Pour le PCF et le Parti de Gauche, avec le Front de Gauche, les militantes et les militants seront présents à partir de 10 h,  cours Jean Jaurès , avec tracts, banderoles.
 
 
Si la droite, parce qu’elle est majoritaire en nombre d’élu-e-s au Sénat et au Parlement, au bout du compte fera passer sa réforme, d’ores et déjà, cette loi, censurée par le peuple, avec des rassemblements de plus de 3,5 millions de gens dans les cortèges, soutenus par 70% de nos concitoyens, annonce des lendemains  très difficiles .
 
La lutte continue !
 
A jeudi !

mardi 26 octobre 2010

Grenoble : rassemblement des élus communistes et républicains


















Rassemblement des élus de gauche devant la Préfecture de Grenoble, ce mardi 26 octobre à 12H00 afin d'exiger le retrait du projet gouvernemental et l'ouverture de véritables discussions et de négociations sur les retraites.
Voici une photo prise lors de ce rassemblement des élus-es de l’ADECR, au moment où les conclusions de la commission mixte paritaire au sujet de la réforme des retraites, sont données au SENAT.
Vous trouverez également ci-dessous la déclaration de Nicole BORVO 

La majorité sénatoriale viole le règlement afin d'empêcher toute intervention sur les articles du texte issu de la commission mixte paritaire

Le parcours de ce projet de loi injuste et impopulaire a été émaillé de coups de force et manœuvres pour en accélérer l’adoption.
Cette méthode n’est pas étonnante, car votre texte était entaché au départ d’un vice originel : l’absence de négociations avec les partenaires sociaux.
La préparation ne fut pas conforme à la démocratie sociale, son examen par les assemblées n’est pas conforme à la démocratie parlementaire.
Cela a commencé à l’Assemblée Nationale où le Président, B. ACCOYER, a coupé court à la discussion en violation expresse du règlement.
Au Sénat, dès le début de la discussion, 300 amendements, ceux comportant les propositions alternatives de l’opposition, et notamment celles du groupe CRC-SPG sur un autre financement taxant les revenus financiers et particuliers, furent réservés à la fin de la discussion.
Ensuite, la priorité fut demandée sur les articles 4, 5 et 6 concernant les barres d’âge et la durée de cotisations, pour tenter de prendre de vitesse le mouvement social, quitte à retirer toute cohérence au texte.
Plus tard encore, le vote bloqué en vertu de l’article 44-3 fut imposé au Sénat pour clore au plus vite le débat en empêchant au passage toute discussion et tout vote sur les propositions précédemment réservées.
Enfin, la majorité sénatoriale qui s’est tue durant toute la discussion est sortie de son mutisme en conférence des présidents, pour violer expressément le règlement, afin d’empêcher toute intervention sur les articles du texte issu de la commission mixte paritaire.
L’article 42-7 du règlement prévoit expressément le droit d’intervention sur article, quel que soit le stade de l’examen d’un projet ou proposition de loi. L’article 42-12 derrière lequel la majorité sénatorial tente de s’abriter, ne concerne que la question du vote, le vote étant unique sur le texte issu d’une CMP.
La majorité de la conférence des présidents est majoritaire certes, mais cela ne l’autorise pas à ne pas respecter les textes qu’elle a elle-même validés. Cet énième coup de force masque mal une volonté de précipiter un débat qui met gravement le Président de la République qui a maintenant l’opinion contre lui.
Je m’oppose donc solennellement avec mon groupe à l’autoritarisme du pouvoir exécutif et de sa majorité parlementaire qui porte un grave coup à la démocratie parlementaire.

Par Nicole Borvo Cohen-Seat / 26 octobre 2010