mardi 23 novembre 2010

La Bolivie socialiste réforme les retraites. Réflexion sur la gauche Française

Le président bolivien Evo Morales a envoyé le mardi 16 novembre au congrès, son projet de nouvelle loi sur les retraites, élaboré et approuvé avec les syndicats et a déclaré que celle-ci serait certainement adoptée par le sénat au cours des prochaines semaines.
Parallèlement aux mesures déjà acquises (comme l’abaissement de l’âge légal de départ en retraite de 65 à 58 ans) Evo Morales a annoncé mardi la nationalisation des caisses de retraites privées du pays.
Actuellement le versement des retraites est administré par deux grands groupes financiers étrangers, à savoir la banque espagnole Bilbao Vizcaya Argentaria SA (BBVA) et le groupe suisse Futuro de Zurich Financial Services SA (ZFS)......

Cette révolution Bolivienne (n’en déplaise aux puristes c’en est bien une) - tout comme celles menées au Vénézuela et en Equateur - doit nous amener à réfléchir sur un certain nombre d’éléments liés au combat pour le progrès social : une révolution par les urnes est possible, faut t-il encore que celle ci soit portée par un large mouvement uni et dépassant ses vieilles querelles historiques.
Nos camarades sud-américains l’ont fait, il serait hypocrite et malhonnête intellectuellement de les soutenir dans leur combat tout en refusant chez nous, une union de la gauche de transformation sociale.
En attendant que l’union sociale et politique de type sud-américaine ne se concrétise ailleurs qu’en Limousin et en Languedoc-Roussillon, ne cessons jamais de rappeler que si nos pays ne peuvent être comparés de façon simpliste, l’ union et la méthode de nos camarades bolivariens sont en revanche à prendre en exemple tout autant que leurs politiques sociales et économiques.
Frédéric André
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