dimanche 5 décembre 2010

Pierre Laurent, nouveau président du PGE, vient d'annoncer le lancement d'une grande initiative européenne.

A l'issue du 3° Congrès du Parti de la gauche européenne, Pierre Laurent, nouveau président du PGE, a présenté l'initiative politique décidée par les délégués. Notre objectif est de montrer notre détermination à nous hisser à la hauteur du défi que lance l'Union européenne aux peuples européens avec le « Fond européen de stabilisation financière » et les plans d'hyperaustérité. Contre la soumission aux exigences des marchés financiers, nous proposons d'engager une campagne populaire, très large, militante, ouverte, argumentée et organisé à l'échelle européenne. Voilà une belle feuille de route pour la prochaine période. Dès le début de la semaine prochaine, la direction du PCF engagera le travail. Les différents contacts que j'ai eu au cours de la dernière période m'ont permis de mesurer la disponibilité militante, notamment chez les jeunes, pour animer une belle campagne à partir de l'actualité européenne. Avec quelle méthode ? Quelle proposition ? Et quel style de campagne ?
Nous proposons d'utiliser l'instrument de « l'initiative citoyenne » prévu dans les traités européens. Chiche ! Bien naturellement, le fait d'utiliser cette disposition, dont les modalités seront précisées par la commission européenne dans les prochains jours, ne signifie en aucun cas que nous approuvons ces traités. Comme l'a indiqué Françis Wurtz lors du débat, « nous utiliserons cette procédure pour favoriser les mobilisations de citoyens contre les marchés financiers et la logique des traités européens actuels ». Nous voulons lancer un processus pour ouvrir en grand le débat politique sur ce qui ne peut plus durer et doit changer.
La proposition. A l'opposé du « Fond européen de stabilisation financière » et des plans d'austérité, nous demandons la création d'un « Fond européen de développement social » pour financer des investissements publics créateurs d'emplois, développant la formation, la recherche, les services publics, les infrastructures utiles. Plusieurs sources de financement sont possibles et sont complémentaires : la taxation des mouvements de capitaux s'impose. Mais cela ne suffit pas. La BCE peut jouer un rôle radicalement différent de celui prévu par les traités européens.
Le congrès a proposé l'édition d'une brochure en plusieurs langues présentant des arguments aidant les citoyens et les citoyennes à s'engager dans la campagne, en liaison avec les luttes sociales en Europe. On a aussi discuté d'un meeting au Parlement européen, de rendez-vous dans les capitales européennes pour animer la campagne.
Nous n'en sommes qu'au tout début d'un processus. L'heure est à en préparer les conditions avec tous les acteurs. Passionnant. Enthousiasmant.

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