jeudi 30 juin 2011

Relaxe de Xavier Mathieu : « un acte de justice courageux qui doit faire jurisprudence »

Le tribunal de Compiègne vient de prononcer la relaxe de Xavier Mathieu dans l'affaire des CONTI et du fichage ADN. Je souhaite, au nom du PCF, me féliciter de ce jugement qui rejette la criminalisation systématique des salariés qui luttent pour sauver leur emploi et leur outil de travail et qui reconnaît la légitimité de la lutte des salariés de Continental.
Ce jugement doit faire jurisprudence et ouvrir la voix à d'autres relaxes pour les salariés et les syndicalistes poursuivis abusivement.
La relaxe de Xavier Mathieu est le fruit d'un mouvement très large de mobilisation et de solidarité autour des CONTI.
Xavier Mathieu était poursuivi pour avoir refusé de donner son ADN après l'affaire du saccage de la sous-préfecture de Clairoix. Le PCF rappelle que le fichage ADN est liberticide et c'est la raison pour laquelle il le combat.
Je salue un acte de justice digne quand d'autres, en col blanc, grâce à des parachutes ou des retraites dorés pillent les entreprises. Ou quand d'autres, professeurs d'université parisiens, touchent des salaires mirobolants sans jamais y enseigner.
Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF,

Israël augmente la pression sur la flottille de la paix

Israël est "déterminé" à intercepter la flottille internationale transportant de l'aide humanitaire à Gaza, territoire palestinien soumis à un blocus israélien, et qui doit prendre la mer dans les prochains jours. C'est ce qu'a indiqué ce lundi soir le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans un communiqué, à l'issue d'une réunion du cabinet de sécurité.
Toutefois, les forces armées israéliennes auront pour consigne d'"éviter autant que possible l'affrontement avec ceux qui sont à bord des bateaux", selon ce même communiqué. La radio militaire affirme de son côté que la cargaison qui sera saisie en cas d'interception sera livrée à Gaza, "si aucune arme ou munition n'est trouvée.
Des militants pro-palestiniens de 22 pays ont prévu de se retrouver "jeudi ou vendredi" au large de la Crète (sud de la Grèce) pour partir livrer de l'aide humanitaire à Gaza à bord d'une flottille de "neuf ou dix" bateaux, ont indiqué les organisateurs lundi à Athènes. Les organisateurs de cette "flottille de la liberté" ont dénoncé "des obstacles administratifs provenant des autorités grecques" qui sont selon eux "sous pression d'Israël".
Certains des bateaux de la flottille, dont deux cargos transportant trois mille tonnes d'aide humanitaire (médicaments, ambulance, ciment), partiront de divers ports grecs, d'autres vont traverser les eaux grecques et se rencontrer au large, selon les organisateurs. Rassemblant cette année 350 militants de la cause palestinienne, des députés français, suédois, norvégiens et espagnols, des artistes, des écrivains, dont l'auteur de polars suédois Henning Mankell, ainsi que 30 à 50 journalistes, cette initiative qui se veut pacifique pour briser le blocus de Gaza imposé depuis cinq ans par Israël, survient pour la deuxième année consécutive. Du côté français, deux navires ont été affrétés, le "Dignité-Al Karama" qui a quitté la Corse samedi et le « Louise Michel », qui est déjà amarré dans un port grec.
En mai 2010, une première tentative de s'approcher des côtes de la bande de Gaza a coûté la vie à neuf personnes après un assaut des commandos de marine israéliens contre le ferry turc Mavi Marmara qui servait de navire amiral à la flottille.
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mercredi 29 juin 2011

La fête du Travailleur Alpin

Comme chaque année la section sera présente à la fête du Travailleur Alpin qui se tient au Parc de la Poya à Fontaine, nous seront heureux de vous rencontrer à notre stand restaurant du Grésivaudan, pour amorcer la campagne des législatives et faire connaissance avec notre candidat sur la cinquième circonscription de l’Isère, nous vous  donnons rendez vous le samedi 2 juillet à 13h30 au stand.
Nous vous souhaitons ,ainsi qu'aux camarades  une bonne fête du TA qui s'annonce bien ,avec du beau temps et un  belle affluence.


Salutations fraternelles

Pouvoir d’achat : l’attente des classes populaires

Le « travailler plus pour gagner plus » de Nicolas Sarkozy a fait long feu. Les Français sont de plus en plus inquiets pour leur pouvoir d’achat, qui se hisse en tête de leurs préoccupations avec l’emploi. En 2012, il faudra compter avec cette inquiétude. Reportage dans la région lorientaise (Morbihan) où un habitant sur trois est ouvrier.
C ’est la France qui se lève tôt, la « vraie France, celle qui souffre » comme l’haranguait en 2007 celui qui n’était encore que le candidat Sarkozy. C’est à elle qu’il promettait de « travailler plus pour gagner plus ». Mais quatre années plus tard, cette France-là se réveille avec la gueule de bois.
Il est 13 h 45. Devant l’usine Triskel dans laquelle sont fabriqués andouilles, saucisses et boudins, c’est le chassé-croisé des 2-8. Près de 150 personnes travaillent ici. Thibaud sort de l’enceinte de l’entreprise en vélo après 9 heures de travail. « Ce matin, j’ai commencé à 4 h 30. Cette semaine, c’est 10 heures par jour, la semaine dernière, c’était parfois des journées à 13 heures, et deux mois avant, seulement 5 heures. »
Le jeune homme de 26 ans est en CDI depuis quatre ans, il gagne «  le Smic, plus de temps en temps des primes d’intéressement ». Au total : un peu plus de 1 000 euros pour lui, sa compagne qui ne travaille pas et leur fille de 4 ans. « On ne s’en sort pas du tout. On fait attention à tout. Quand on fait les courses, on regarde tout, on compare les prix. »
« Bosser pour rien » Les heures supplémentaires défiscalisées, l’une des mesures phares du gouvernement pour inciter les entreprises à avoir recours aux heures supp’ et ainsi augmenter le pouvoir d’achat des salariés, ont été mises en oeuvre dès octobre 2007 (loi Tepa) mais Thibaud n’en a pas vu pas grand-chose : «  Le problème, c’est qu’on est payé en heures supplémentaires qu’à partir de 42 heures, et les patrons s’arrangent pour qu’on n’en fasse pas trop. On est annualisé, alors entre 35 heures et 42 heures, on rattrape les heures qu’on n’a pas faites les semaines où il y avait moins de travail. Mais quand on a bossé 13 heures dans la journée, et qu’on n’est pas payé en conséquence, oui, on est un peu dégoûté, on a l’impression de bosser pour rien.  »
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Soutien aux jeunes sans-papiers

LE FRONT DE GAUCHE PROPOSE QUE LA REGION METTE SOUS SA PROTECTION LES JEUNES ETRANGERS EN FORMATION
Alors que Rhône-Alpes, comme d’autres Régions, s’est déjà engagée dans le soutien aux sans-papiers par le biais d’un vœu s’opposant aux expulsions de lycéens Rhônalpins, le groupe Front de Gauche demande aujourd’hui à la Région d’aller plus loin dans cet engagement.
En décembre 2010, l’Assemblée Régionale s’est en effet prononcée en faveur d’un vœu demandant « aux huit préfets départementaux de Rhône-Alpes ainsi qu’au préfet de Région, représentants de l’Etat en Rhône-Alpes, de ne plus procéder à l’expulsion d’aucun élève des lycées de la Région Rhône-Alpes ».
Lors de la prochaine session régionale, le groupe des élus Front de Gauche proposera à l’assemblée de voter une délibération qui place les jeunes étrangers en formation en Rhône-Alpes sous la protection des élus régionaux jusqu’au terme de leur cursus. L’adoption de cette délibération marquera une avancée majeure dans la protection républicaine et pour le droit à l’éducation de ces jeunes sans-papiers. Un engagement allant au-delà du symbolique par la mise en place d’actions concrètes de différents types (de soutien, d’éducation, d’accompagnement) qui seront présentées dans le contenu de la délibération le 1er juillet.
Cette adoption marquera un acte inédit puisque notre institution s’engagera, par voix de délibération, à travailler avec les organisations et associations concernées à la protection des jeunes durant toute la durée de leur parcours de formation.
Dans un contexte où la politique d’immigration du gouvernement ne cesse de se durcir avec dernièrement, la validation par le Conseil constitutionnel du projet de loi Besson rognant encore sur les droits fondamentaux, une Région de gauche se doit de résister et de se battre pour faire respecter les valeurs de la République : le droit à l’éducation pour tous et toutes, le droit de tout jeune à séjourner légalement dans le pays où il étudie.

mardi 28 juin 2011

Le Pacte pour l’euro, nouvelle cible des Indignés

Par Maxime Combes, Sophie Chapelle
Des dizaines de milliers d’Espagnols sont redescendus dans la rue le 19 juin. En ligne de mire : le Pacte pour l’euro, soumis au vote du Parlement européen le 23 juin. Pour les « Indignés », l’adoption de ce Pacte, initié par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, est une attaque contre les droits sociaux et contre les salaires. Un « hold-up démocratique » qui vise uniquement à rassurer les marchés financiers. Dans les rues de Madrid, la révolte gronde. Reportage.
Jose Manuel Barroso, président de la Commission européenne, avait promis « une révolution silencieuse » en parlant du « Pacte pour l’euro ». Les Indignés espagnols ont répondu par une mobilisation massive le 19 juin à quelques jours de son adoption. Ce Pacte « va appauvrir la société européenne au profit des banques et des grandes entreprises, avec l’augmentation de l’âge de la retraite, la privatisation du secteur public et des coupes nettes dans les droits des travailleurs », explique Tom Kucharz de l’organisation Ecologistas en Acción.
Dès 9h, un des six cortèges est parti de Leganés, à 13 km du centre de Madrid, pour converger vers la Plaza de Neptuno, à quelques centaines de mètres du Parlement. Dans la rue, plus de 50.000 personnes – salariés, chômeurs, étudiants, retraités, familles avec poussettes – ont répondu à l’appel de la plateforme Democracia Real Ya. Un appel soutenu par près de 90% des assemblées populaires issues du mouvement du 15 mai.
« Ce Pacte est celui des grandes banques contre les citoyens »
Sous un soleil de plomb, les Madrilènes sont venus dénoncer « l’Europe des marchés », et une faillite qui n’est pas la leur mais « celle du système ». Tous viennent témoigner d’une même lassitude face à la crise qui étrangle la société espagnole, et leur indignation face aux mesures néolibérales en Europe, qui visent à « faire payer la crise aux citoyens plutôt qu’à ceux qui l’ont provoquée ». « Ce n’est pas une crise, c’est une escroquerie » affichent de nombreuses pancartes.
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Etienne Balibar : « les grandes mobilisations doivent traverser les frontières  »

Le projet politique européen est moribond. Les populismes galopent, nourris par la faiblesse d’une gauche qui peine à se faire entendre. Entre l’effondrement et la refondation, l’Europe est à la croisée des chemins. Rencontre avec le philosophe Etienne Balibar.
Regards.fr : Vous interrogez la « fin » de l’Europe comme projet politique. Vivons-nous un moment spécifique de l’histoire de la construction européenne ?
Etienne Balibar : Tout à fait. Sans prétendre lire dans le marc de café et prophétiser des évolutions qui ne se produiront peut-être pas, plusieurs scénarios sont possibles. L’Union européenne a connu des tournants dans l’histoire de sa construction, qu’il s’agisse d’étapes nouvelles, comme l’épisode de la constitution manquée de 2005, ou des élargissement successifs, surtout aux anciens pays socialistes. Ces tournants sont déterminés à la fois par des processus intra-européens et des transformations géopolitiques, économiques ou culturelles mondiales. L’Europe est un équilibre entre son intérieur et son extérieur. Entre la signature du traité de Rome et 2005, tous les moments critiques ont apparemment été surmontés. Ils ont même paru servir au renforcement du projet politique européen plutôt qu’à son affaiblissement ou à sa remise en question. Il s’est développé une double mythologie. La première, c’est le caractère irréversible de la construction européenne qui correspondrait à une sorte de nécessité historique. La seconde, c’est que les conflits entre les différents Etats-nations qui semblent constituer des éléments de blocage finissent toujours par servir à résoudre la crise. Cette mythologie extrêmement simplificatrice, qui correspond à l’idéologie officielle de la technocratie européenne pro-libérale, n’est plus tenable. Quand il y a un an j’ai pris le pari avec quelques autres de dire que la construction européenne était en proie à une crise existentielle qui remettait en question le projet politique lui-même, cela pouvait paraître imprudent. Aujourd’hui, c’est devenu au contraire un lieu commun.
Regards.fr : Comment définiriez-vous cette crise ?
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lundi 27 juin 2011

Mobilisation des Arjos : « La direction doit entendre cette lutte pour la dignité des salariés ! » - déclaration de R. Veyret

Conseiller général du canton de Rives– Vice-Président du Conseil général
Durant deux jours de mobilisation, les salariés d’Arjowiggins ont démontré leur volonté de ne pas subir le nouveau plan social imposé par la direction de l’entreprise.

A l’annonce du plan social, il y a deux mois maintenant, leurs représentants syndicaux ont essayé d’engager le dialogue sur une alternative au plan social, moins couteuse pour l’entreprise et respectant l’emploi des salariés.

J’avais à ce moment là rencontré les syndicalistes du site de Rives-Renaje.

Mais dès ce moment, les salariés d’Arjo se rendaient parfaitement compte que la perte de 47 emplois sur le site de Rives-Renage n’était que l’aboutissement de la seule logique financière, et absolument pas d’une logique industrielle.

Cette situation est presque « exemplaire » d’un modèle économique qui ne pense qu’au profit à court terme. Heureusement, tous les entrepreneurs ne sont pas dans cette réflexion là, et considèrent leur développement en lien avec le développement des territoires sur lesquels ils sont implantés. Mais c’est tout de même une tendance lourde, qui m’inquiète particulièrement.

Partout les mêmes solutions, faites par les « grands » experts du marché, de la finance, du FMI et de l’Europe : toujours plus de flexibilité et de précarité. A ce jeu, les salariés sont victimes de la double peine : ils payent de leur emploi et de la hausse du coût de la vie une crise qui n’est pas la leur. A l’inverse, certains sont toujours gagnants : les grands patrons du CAC 40 qui ont leur revenu augmenter de 25 % en 2010, les grandes entreprises de la bourse pour lesquelles on annonce 80 milliards de bénéfice.

Hier les « Arjos » ont obtenu une première compensation… Mais compenser ne suffit pas. Ils veulent être entendus. Leur lutte est celle pour la dignité d’hommes et de femmes qui sont fiers de leur métier et veulent croire à l’avenir d’une activité historiquement implantée à Rives-Renage. Je demande instamment à la direction d’entendre l’inquiétude et les demandes des papetiers.

Déclaration de l'UD CGT 38

A TOUS LES SYNDICATS CGT DU DEPARTEMENT DE L’ISERE

C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès samedi dernier de Pierre LAMI. C’est après de nombreux mois de longue maladie que notre camarade nous a quitté.

Il a animé la vie syndicale dans la métallurgie de l'Isere, comme secrétaire du syndicat de Neyrpic notamment lors de la célèbre lutte du début des années 1960 qui a marqué l'identité de la vie syndicale grenobloise.

Pierre Lami fut élu secrétaire de l'USTM-CGT de l’Isère,  puis il fut élu secrétaire général de l'Union Départementale CGT de l’Isère de 1967 à janvier 1980 période qui connu les mouvements de 1968.


Ses funérailles auront lieu mercredi à 10 heures au funérarium des Sablons.

Sécurité: Ciotti pris la main dans le sac médiatique....

Si la séance plénière du Conseil Général des Alpes-Maritimes d’hier a été reportée du matin à la fin d’après-midi, c’est que le Président du Conseil Général, Eric CIOTTI, par ailleurs Monsieur Sécurité de l’UMP, était mobilisé par l’agenda médiatique du Président de la République, en tournée dans les Yvelines pour vanter les mérites du très contesté Contrat de Responsabilité Parentale. Un dispositif défendu avec ardeur par Eric CIOTTI, le seul à l’avoir mis en place, qui prive les familles d’élèves absentéistes des allocations familiales. Face à la levée de boucliers que ce dispositif a soulevé dans le monde éducatif et social et au peu d’entrain montré par les autres départements pour le mettre en œuvre, Nicolas SARKOZY et Eric CIOTTI n’ont pas hésité à recourir aux bons offices du journal de 13H00 de TF1, présenté par l’inénarrable Jean-Pierre PERNAUT. Le reportage diffusé le jeudi 23 juin, « délicatement » placé après l’évocation du drame de Florensac ayant entraîné la mort d’une collégienne,  montre tous les « bienfaits » de ce dispositif. Il débute par l’interview d’une parente d’élève exprimant sa détresse face à l’absentéisme de son enfant et son soulagement de voir son désarroi pris en charge par ce dispositif. Comme quoi, même les parents seraient convaincus de l’efficacité du dispositif !! Jugez sur pièces :

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ou sur le site du Monde,cet autre article :
http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/06/25/faux-temoignage-sur-tf1-l-attachee-de-presse-d-eric-ciotti-demissionne_1541104_823448.html

L'objectif du pacte de stabilité est de contraindre chaque Etat à rationner les dépenses publiques

Par Annie David Sénatrice du Groupe Communiste et Républicain
Monsieur le ministre, à la veille du Conseil européen qui se tiendra demain et vendredi à Bruxelles, vous nous avez exposé les grandes lignes des positions qu’y défendra le Président de la République.
Trois points principaux, ayant déjà fait l’objet d’âpres discussions entre les États membres, retiennent toute l’attention des sénatrices et sénateurs du groupe CRC-SPG : la gouvernance de la politique économique, avec l’évaluation des engagements pris par les États membres dans leurs programmes de stabilité et de convergence, à savoir le pacte « euro plus » et le plan de sauvetage de la Grèce ; les politiques d’asile et de migration, avec la révision probable des accords de Schengen ; la nécessaire évolution de la politique de voisinage à la suite des bouleversements entraînés par les printemps des pays arabes.
Concernant le premier point, monsieur le ministre, vos propos me confirment dans l’idée que le Gouvernement persiste à proposer et à soutenir les mêmes mauvaises solutions que lors du précédent Conseil européen.
Alors que l’heure devrait être à la solidarité économique entre les États membres, à la responsabilité et à la réactivité pour surmonter la crise, sauver la zone euro, relancer la croissance et sauvegarder les acquis sociaux dans chaque pays, nous assistons au contraire à des réactions tardives, désordonnées, traduisant la défense d’intérêts étroitement nationaux au seul profit de quelques grands groupes économiques et financiers. Tout cela s’inscrit dans la logique du pacte de stabilité auquel le Gouvernement a souscrit et dont l’objectif premier est de contraindre chaque État à rationner les dépenses publiques.
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samedi 25 juin 2011

Communiqué du Front de Gauche

Les organisations fondatrices du Front de gauche, le Parti Communiste Français, le Parti de Gauche et la Gauche Unitaire se sont réunies le mardi 21 juin 2011. Jean-Luc Mélenchon et les délégations conduites par Martine Billard, Pierre Laurent et Christian Picquet se sont félicitées du résultat de la consultation des militants communistes qui ont choisi à plus de 59% de désigner Jean Luc Mélenchon comme candidat commun du Front de Gauche pour l’élection présidentielle et de présenter des candidats communs aux élections législatives de 2012.
C’est une nouvelle étape pour le Front de Gauche qui s’ouvre. L’ambition est de changer la donne à gauche pour construire une majorité qui mette en œuvre une politique de rupture avec le capitalisme et le productivisme. Avec le Programme Populaire et Partagé du Front de Gauche, il s’agit de tourner la page des politiques qui sacrifient le peuple aux intérêts des marchés financiers et des banquiers.
Nous voulons engager un véritable élargissement populaire et citoyen du Front de Gauche, en nous adressant largement à toutes les femmes et tous les hommes qui veulent que ça change.
D’ores et déjà nous nous félicitons de l’aboutissement du processus de discussion avec la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE), République et Socialisme et l’association Convergence et Alternative qui, sur la base d’un accord stratégique et programmatique, ont décidé de participer à l’évolution du Front de Gauche, à son élargissement et son enracinement populaire et citoyen.
C’est l’enjeu vital du moment. Le Front de Gauche veut construire une perspective politique pour tous ceux qui se battent aujourd’hui contre les régressions sociales, écologiques et démocratiques. Il a notamment décidé d’impulser des Assemblées Citoyennes ouvertes à tous les citoyens et citoyennes qui veulent s’investir dans la démarche de reconstruction d’un nouvel espoir à gauche. Rien ne se fera sans une implication populaire permanente.
La première étape de ce rendez-vous sera le meeting de campagne du Front de Gauche, le mercredi 29 juin à partir de 18h30 à Paris (Place Stalingrad – Métro Jean Jaurès) où interviendront Lucien Jallamion, Danielle Obono, Clémentine Autain, Christian Picquet, Martine Billard, Pierre Laurent et notre candidat à la présidentielle Jean Luc Mélenchon. Il s’agira du premier grand rassemblement de campagne à gauche pour en finir avec Nicolas Sarkozy et sa politique.
Place au peuple

Quand l’agriculture sert à nourrir les machines aux dépens des humains

Par Agnès Rousseaux
Basta ! a enquêté sur un empire méconnu mais tentaculaire, du nom de Sofiprotéol, leader français dans les huiles de colza, de tournesol ou de soja. Fonds d’investissement aux multiples filiales, Sofiprotéol préfigure une agriculture au service quasi exclusif de l’industrie pétrolière et chimique. Cette « pieuvre verte » est dirigée par Xavier Beulin, actuel président de la FNSEA, le syndicat agricole majoritaire, qui a l’oreille du pouvoir. Si ce modèle se développe, l’agriculture de demain servira-t-elle encore à nourrir le monde ?
Le modèle agricole français servira-t-il encore à nourrir les êtres humains ? En ces temps de spéculation sur les matières premières, notamment alimentaires, c’est la question que l’on peut se poser, alors que s’est ouvert à Paris le G20 agricole. « Nous voulons donner la parole aux paysans du monde entier. Nous avons des choses à dire en matière de lutte contre les variations de cours, l’arrivée des fonds spéculatifs, ou la constitution des stocks d’intervention », a lancé Xavier Beulin, président du premier syndicat agricole français, la FNSEA. Sous son égide, la puissante organisation compte bien apparaître comme un interlocuteur de premier choix, après avoir largement influencé la politique agricole française depuis un demi-siècle.
Mais qui est Xavier Beulin, le nouveau leader de la FNSEA ? Quelle vision de l’agriculture incarne-t-il ? À la tête du fonds d’investissement Sofiprotéol, l’homme ressemble davantage à un businessman qu’à un agriculteur. Sofiprotéol ? C’est l’établissement financier de la filière des oléoprotéagineux (colza, tournesol, soja). La société possède un vaste empire : leader de la production d’agrocarburants en France, impliqué dans le développement des OGM, la sélection génétique animale et végétale, dans la « chimie verte », propriétaire de la marque d’huiles Lesieur et du groupe Glon Sanders, leader français de nutrition animale.
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vendredi 24 juin 2011

Candidat sur la 5ème circonscription

Chèr(e) camarade,

Jusqu'à ce jour, notre 5ème circonscription n'avait aucun candidat du Front de Gauche à soumettre aux suffrages des électeurs. Aujourd'hui, c'est chose faite et nous pouvons être satisfait de ne pas laisser une chaise vide.

Bien que nous ne partions pas favoris dans cette consultation, compte-tenu des enjeux nous devrons mener une campagne ambitieuse qui nous permette, au soir des résultats,de comptabiliser un maximum de voix et donner ainsi du poids au Front de Gauche.

Cette candidature, issue de la Gauche Unitaire, sera portée par Bruno DIAZ.

Bruno, qui demeure à Entre Deux Guiers, à côté de St. Laurent du Pont, est très impliqué dans des collectifs de défense des services publics (entre l'Isère et la savoie).

Pour amorcer la campagne des législatives et faire connaissance avec Bruno, je vous donne rendez-vous à la fête du Travailleur Alpin, sur notre stand du Grésivaudan, le SAMEDI 2 JUILLET à 13h30.

En espérant vous compter nombreux sur la fête.
Bien Fraternellement

Alain PIANETTA

Justice des mineurs : "Ce texte est un coup de poignard"

Interview - Alors que les députés débattent mardi d'une proposition de loi sur la justice des mineurs et l'introduction de jurés en correctionnelle, Jean-Pierre Rosencsveig, comme nombre de professionnels de la justice, dénonce une "véritable entreprise de démolition" d'un dispositif "performant" et en appelle au Conseil constitutionnel pour réagir.

F1 News : Déjà voté au Sénat, le texte sur la réforme de la justice des mineurs va être débattu à partir de ce mardi à l'Assemblée nationale. Un texte qui suscite une vive inquiétude de la part d'un grand nombre de professionnels de la Justice et de l'enfance. Pourquoi ?
Jean-Pierre Rosenczveig, président depuis 1993 du Tribunal pour enfant de Bobigny : Le premier élément de réponse est que cette réforme ne s'imposait pas. Loi sur loi n'ajoute rien. On a déjà fait 70 réformes de l'ordonnance de 1945. La dernière date du 11 mars 2011 et elle n'a même pas encore été publiée qu'on nous en sort déjà une autre. On voit bien que tout cela n'a rien à voir avec des besoins que l'on aurait. C'est juste que nous sommes en période préélectorale. Et contrairement à ce qui est dit, il n'y a pas une aggravation de la délinquance des mineurs telle que cela justifierait un nouveau projet de loi. Et, qui plus est, que les parlementaires doivent étudier en procédure d'urgence comme si nous étions dans une situation catastrophique. Cela est fait pour éviter les débats.
Enfin, pour répondre fondamentalement à votre question, ce texte est un véritable coup de poignard donné dans le dos du juge pour enfant puisqu'on vient nous dire qu'un adolescent de 16 ans est presque un majeur et qu'il doit désormais être jugé par un tribunal correctionnel pour mineur. Or, il faut continuer à intervenir auprès de ces jeunes. Si les professionnels sont vent debout c'est parce que cette réforme est une véritable entreprise de démolition du dispositif que nous avons mis des années et des années à construire. Un dispositif qui est relativement performant puisque le rapporteur du texte au Sénat a lui-même souligné que dans 86 à 87% des cas un jeune qui est délinquant pendant sa minorité ne l'est plus, une fois majeur, grâce à notre travail. Alors pourquoi nous casser tout un système pour les quelques pourcents les plus durs ? 
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Pour un Front de gauche des chercheurs et enseignants-chercheurs

Face à l'urgence d'une crise sociale et environnementale intensifiée par les politiques d'austérité menées actuellement en Europe, plusieurs chercheurs et enseignants-chercheurs, de Claude Poliak à Stathis Kouvelakis, souhaitent s'engager dans la prochaine campagne présidentielle en construisant un «Front de gauche des chercheurs et enseignants-chercheurs».
Alors que les soulèvements populaires dans le monde arabe rappellent la portée universelle des revendications démocratiques, des valeurs d'égalité et de solidarité, les États européens s'enlisent dans des logiques régressives et à courte vue: obsession à l'égard de flux migratoires «incontrôlés», renforcement de l'austérité budgétaire, démantèlement de l'Etat social et mise en concurrence de tous contre tous. C'est ainsi que la crise sociale s'intensifie chaque jour et que la situation du plus grand nombre semble inéluctablement promise –si rien ne change- à une régression sans fin. Parallèlement, l'irresponsabilité face à la crise écologique planétaire empêche l'adoption de politiques d'urgence face au réchauffement climatique, à l'épuisement des ressources naturelles et aux multiples dégâts du productivisme, récemment illustrés par le désastre de l'industrie nucléaire japonaise livrée aux intérêts marchands.
L'horizon de la construction européenne, réduite à une monnaie, un marché et des sanctions budgétaires pour les États jugés «laxistes», se résume aujourd'hui au «pacte pour l'euro», véritable pacte contre l'Europe sociale promu par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Comment s'étonner que, confrontés à ce genre de projet, les électeurs des classes populaires se détournent de la vie démocratique? En l'absence d'alternative réelle à ces politiques destructrices, le rejet de groupes stigmatisés (Roms, immigrés venus du Maghreb, «menace chinoise», etc.) et la surenchère dans les logiques sécuritaires prospèrent et font planer de lourdes menaces sur la cohésion sociale, voire sur la paix dans nos sociétés.
Il n'y a pas d'alternative politique crédible en dehors des forces qui rejettent sans ambiguïté la poursuite des politiques néolibérales et leur avatar «social-libéral» aujourd'hui à l’œuvre dans les plans d'austérité mis en place en Grèce, au Portugal, en Espagne. Ces forces de la «gauche de gauche» construisent l'unité dans la diversité des traditions, des ancrages sociaux, des cultures politiques, en liaison avec les mouvements sociaux qui tentent de résister aux politiques qui prétendent faire peser sur les fonctionnaires et les salariés les plus vulnérables le poids des ajustements financiers issus de la crise du capitalisme mondial. Elles articulent les réponses à la crise environnementale et à l'urgence sociale, sans aucune illusion sur la compatibilité entre une action écologique sérieuse et la poursuite de la mondialisation néolibérale. La convergence de ces résistances est plus nécessaire que jamais, dans les mobilisations comme dans les urnes. En France, le Front de Gauche incarne aujourd'hui cette dynamique unitaire qui entend peser sur le cours du monde. Il représente la perspective de la construction en France d'une «gauche de gauche» plus unie, plus cohésive, alliant radicalité dans les luttes sociales et capacité à transformer les institutions.
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jeudi 23 juin 2011

Rythmes scolaires : un nouveau moyen de supprimer des enseignants

Cédant au mécontentement croissant de la population, Nicolas Sarkozy a annoncé un moratoire sur les fermetures de classes en 2012… mais sans remettre en cause les suppressions de postes prévues !Moins de profs, plus d'élèves, autant de classes, l'astuce est toute trouvée : ouvrir un débat sur les rythmes scolaires. Sous couvert d’attention aux enfants, c’est un nouveau moyen de réduire le temps passé à l’école et de faire des économies sur l’éducation.Mais que feront les enfants pendant le temps qu’ils ne passeront pas à l’école? Si certains parents pourront offrir à leurs enfants du soutien scolaire et des activités extra-scolaires, pour d'autres, cette possibilité est inenvisageable.Réduire le temps passé à l’école, c’est donc renforcer les inégalités d’accès aux savoirs et à la culture.Les enfants doivent s’approprier des savoirs de plus en plus complexes. Il faut leur donner le temps d’apprendre, tout en variant les modalités de cet apprentissage tout au long de la journée. C'est pour cela que les moyens doivent être augmentés dans l'Education nationale : des enseignants plus nombreux, plus disponibles et mieux formés.Le PCF demande un plan de recrutement à la hauteur des besoins. Il se prononce pour un temps scolaire augmenté et pour une scolarité obligatoire allongée : droit à la scolarité dès deux ans, scolarité obligatoire de 3 à 18 ans.

Violences faites aux femmes : trop peu de progrès

La loi du 9 juillet 2010 relative à la lutte contre les violences faites aux femmes devait permettre de renforcer la protection des victimes et d’accentuer la répression contre les auteurs de ces violences. Elle n’est malheureusement que peu appliquée et trop peu semblent s’en soucier.
En conférence de presse ce mardi à l’assemblée nationale, le comité de vigilance et de suivi pour l’application de cette loi note que, près d’un an après sa promulgation, les avancées offertes par le texte se mettent en place avec une lenteur odieuse, alors même que la situation des femmes qu’il concerne est urgente.
Les téléphones portables d’alerte par exemple, l’une des mesures phare du texte, très relayée à l’époque par les médias, devaient permettre aux femmes de prévenir immédiatement le commissariat le plus proche en cas de difficultés. Dans les faits, une quarantaine de femmes seulement en sont effectivement équipées en France actuellement, dont 30 en Seine-Saint-Denis. La mesure n’a toujours pas été généralisée.
Autre frein : le manque d’information. Pour que les fameuses « ordonnances de protection » permettant l’éloignement immédiat des conjoints violents soient effectivement prescrites par les juges, encore faut-il que les femmes en fassent la demande. Or, souligne Marie-George Buffet, la plupart ignore ce nouveau droit. En outre, les commissariats eux-mêmes oublient trop souvent d’orienter les femmes en ce sens, et certains tribunaux se méprennent, volontairement ou non, sur son application.
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mercredi 22 juin 2011

Grand Pique-nique solidaire

La Coordination iséroise de soutien aux sans papiers, avec le soutien de l’APARDAP [Association de parrainage républicain de demandeurs d’asile et de protection], de la CIMADE, du CIIP, du Collectif La patate chaude, du CSRA [Collectif de soutien aux réfugiés algériens], de SOLEX, de RESF et RUSF 38, de Roms Action, de la Ligue des Droits de l’Homme,du syndicat multiprofessionnel des travailleurs sans papiers CGT

Vous invite à un
Grand Pique-nique solidaire et partagé
en solidarité avec les demandeurs d’asile, les sans papiers, les Roms… 
Mardi 28 juin 2011  18H30-21H30
    Place de Verdun  Grenoble

-       18H30 : Accueil ( stands, expos, premiers contacts…)
-       19H !   : Prises de parole au nom de l’ensemble des organisations, du syndicat multiprofessionnel des travailleurs sans papiers, d’un demandeur d’asile…
-       19H30 : chants solidaires par la Chorale des Barricades
-       19H50 : lancer de ballons par l’APARDAP pour le 1000° « filleul » des parrainages républicains
-       20H15 : pique-nique solidaire et partagé…  avec des temps musicaux

Ce grand pique-nique : un MOMENT FORT de fraternité et de solidarité avec les étrangers victimes d’une politique inhumaine et totalement INACCEPTABLE. Pour un monde sans discrimination, sans exclusion, pour le rétablissement d’un véritable DROIT D’ASILE, pour la régularisation des étrangers demandeurs d’un titre de séjour, pour le DROIT A UN TOIT POUR TOUS

Jean-Luc Mélenchon : « Notre objectif sera de montrer que le peuple peut reprendre le pouvoir »

Jean-Luc Mélenchon, investi candidat du Front de gauche, estime qu’en prenant une décision exceptionnelle, le PCF est « fidèle aux seuls intérêts du peuple ».
Vous souhaitiez un vote « franc » 
en votre faveur. Avec près de 60 % des voix, êtes-vous satisfait ?
Jean-Luc Mélenchon. Je vis pleinement l’honneur qui m’est fait et le poids de la tâche qui 
est dorénavant la mienne. 
Je mesure surtout l’importance du moment. Les communistes viennent de prendre une décision exceptionnelle. Elle répond à la situation exceptionnelle que nous vivons. À gauche, nous avons le devoir de sortir de nos routines pour ouvrir au plus vite un chemin progressiste dans la catastrophe que répand le capitalisme. 
Les communistes ont su le faire. Cela démontre au passage à tous les sceptiques qu’un parti politique peut être fidèle aux seuls intérêts du peuple.
 Comment, avec votre candidature, l’ensemble des partenaires, actuels et à venir, du Front de gauche vont-ils s’inscrire dans la campagne présidentielle et législative ?
Jean-Luc Mélenchon. Comme ils 
le souhaitent ! Nous sommes 
à la fois unis et divers. Dans notre rassemblement, chacun reste lui-même et apporte ce qu’il a de meilleur. Mon modèle est la campagne de 2005 (sur le traité constitutionnel européen – NDLR). Pas seulement parce que nous avons gagné. Mais aussi parce que, cette année-là, nous avons inventé un type de campagne radicalement collectif, fondé sur l’implication du peuple et l’imagination de chacun.
Vous vous référez volontiers 
à votre livre et ses cinq chapitres programmatiques. Le « programme partagé » du Front de gauche, 
qui vient d’être élaboré, sera-t-il celui du candidat que vous êtes devenu ?
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Médecine du travail : Les députés UMP au secours du Medef ?

Le Medef veut profiter du passage du texte de la réforme de la Santé au Travail à l'Assemblée Nationale pour bloquer, entre autre : « le principe d’une présidence alternée de la médecine du travail » avec les syndicats de salariés, voulue par le Sénat !
La réforme de la médecine du travail devrait être présentée, fin juin devant les députés, affirme le très bien informé WEKA : « Bruno Dupuis, conseiller de Xavier Bertrand, a annoncé le 27 mai aux Journées nationales de santé au travail dans le bâtiment et travaux publics (BTP) qu’il existait une fenêtre de tir le 27 juin 2011 pour que le texte réformant la santé au travail soit présenté à l’Assemblée nationale. Après que les articles « santé au travail », inclus dans la loi réformant les retraites, aient été retoqués par le Conseil constitutionnel, le texte est retourné vers les parlementaires (...) »

Or, entre temps : « Le Sénat a adopté le 27 janvier 2011, en première lecture, la proposition de loi relative à l’organisation de la médecine du travail avec un retour à une gouvernance paritaire avec présidence alternée des services de santé au travail »

C'est ce texte du Sénat qui met hors de lui, Eric Le Jaouen, le président du Medef Loire. Il l'expliquait au Progrès, le 17 juin dernier : « (...) Tout le monde est d’accord sur le besoin impérieux d’une réforme (...) Le problème à ses yeux, c’est que cette réforme ne correspond pas aux aspirations du patronat. « Le Sénat vient de faire passer le principe d’une présidence alternée entre les employeurs et les représentants des salariés. Nous ne pouvons pas accepter cela puisque ce sont les employeurs qui assument, en la matière de santé au travail, la totalité des responsabilités (...) » Et le Président du Medef Loire, de brandir un recours, devant le Conseil Constitutionnel.

Conseil qui avait, au passage, annulé le « cavalier législatif » introduit par quelques parlementaires UMP, avec la bienveillance d'Eric Woerth, sous forme d'amendement et destiné à ... changer la nature de la médecine du travail.

Mais, pourquoi cette crainte du Medef, au sujet de la « présidence alternée des services de santé au travail » ?
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mardi 21 juin 2011

Collectif contre le pacte d’austérité et pour l’Europe des peuples (*)

LE «PACTE POUR L’EURO PLUS» :
 
Un + pour les marchés et le capital
 
Un - pour les peuples et la démocratie !
 
À la demande d’Angela Merkel et de Nicolas Sarkozy, en accord avec les Chefs d’État et de gouvernement de la Zone euro et d’autres, la Commission Européenne vient de concevoir le « Pacte de compétitivité » renommé « Pacte pour l’Euro plus ».
Lequel, sous prétexte de sauver la monnaie unique, poursuit deux objectifs :
  • .. Imposer des politiques d’austérité et de régression sociale à l’ensemble des pays de la zone euro et, au-delà, aux autres membres de l’Union européenne qui le décideront ;
  • .. Porter une nouvelle atteinte à la souveraineté populaire nationale et à la démocratie, par un transfert de pouvoir vers la Commission et le Conseil, en matière économique, fiscale et sociale.
Ce pacte a été approuvé par les Chefs d’État et de gouvernement lors du Conseil européen des 24 et 25 mars 2011.
Ainsi seront imposés :
  • .. La baisse des salaires (avec un encadrement des négociations sociales) et celle des « charges » sociales ;
  • .. De nouvelles régressions de la protection sociale (retraites, santé, …), le recul de l’âge de départ à la retraite ;
  • .. Une nouvelle série de libéralisations, la poursuite de la casse des services publics, … ;
  • .. La précarité - flexisécurité - sera « promue » ;
  • .. Les contraintes du pacte de stabilité (rigueur budgétaire) inscrites dans les constitutions nationales (en France, le congrès serait convoqué pour juillet !) ;
  • .. Les parlements mis sous tutelle,
Les peuples et les salariés d’Europe seront encore plus mis en concurrence, entre eux et avec ceux du monde entier, dont nos « partenaires stratégiques » (Chine, Corée, Inde, Brésil, …)
 
Pour s'opposer à cette politique européenne
Rassemblement mercredi 22 juin-Grenoble
Place Grenette à 17h30
(*) Collectif contre le Pacte d’austérité et pour l’Europe des peuples : Attac-Isère, les Alternatifs, Antigone, EE-Les Verts, FASE 38, FSU, GU, PAG 38, PCF, PCOF, PG, Solidaires, UD-CGT, les collectifs Front de Gauche de Meylan et du Grésivaudan...

Eau : comment les Italiens ont dit non à sa marchandisation

Le 13 juin, les Italiens ont voté massivement pour refuser, entre autres, une privatisation de la gestion de l’eau. Membre du Comité Référendaire pour l’Eau bien commun, Raphaël Pepe revient sur les mobilisations qui ont précédé ce référendum populaire.
Dans un pays où la démocratie est continuellement piétinée, un pays où les médias conditionnent la politique depuis plus de 20 ans, dans un pays où le processus de privatisation des biens communs ne connaissait aucun frein ; nous avons réussi à nous réapproprier nos droits en disant non à la marchandisation de l’eau et aux politiques néo-libérales et en disant oui à une démocratie participative et à la défense des biens communs.
Ce référendum populaire est né de l’initiative des Comités citoyens pour l’eau publique de toute l’Italie, qui depuis 2006 sont coordonnés par le Forum Italien des Mouvements pour l’Eau Publique. Déjà en 2007, ce réseau de comités avait recueilli plus de 400 000 signatures pour proposer une loi d’initiative populaire malheureusement jamais discutée au Parlement.
Fin 2009, le gouvernement Berlusconi approuvait le décret Ronchi qui obligeait les institutions locales à transformer toutes les sociétés qui géraient le Service de distribution de l’eau en S.P.A mixtes et d’organiser des appels d’offre pour attribuer au moins 40% des actions à des entreprises privées dans chacune de ces sociétés.
Prenant acte de cette situation, nous avons décidé de proposer un référendum populaire pour l’abrogation des lois qui imposaient la privatisation et d’autres normes qui prévoyaient un minimum de 7% de profits dans les SPA pour la rémunération du capital investi (art.154 du décret environnemental fait par le gouvernement Prodi en 2006).
La Constitution italienne prévoit que pour proposer un référendum abrogatif, il est nécessaire de recueillir 500 000 signatures. Alors dans chaque région, chaque province, chaque ville, des comités de citoyens se sont organisés pour récolter ces signatures. En moins de 3 mois, nous avons recueilli 1,4 millions de signatures. Nous entrions déjà dans l’histoire sans qu’aucun journal ne prenne acte de ce grand résultat.
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lundi 20 juin 2011

Déclaration de Pierre Laurent

Après plus de deux mois d’un intense et remarquable débat démocratique, les communistes viennent d’arrêter leur choix pour les échéances présidentielle et législatives de 2012. 
Près de 50 000 d’entre eux, 48 631 exactement, ont participé à cette consultation, soit plus de 70 % des adhérents à jour de leurs cotisations, condition à remplir au PCF pour participer au scrutin. C’est une mobilisation exceptionnelle qui souligne la valeur des choix effectués.
59,12 % des votants qui se sont exprimés ont choisi l’option qui leur proposait, dans le cadre d’un accord global du Front de gauche portant sur les orientations et les principes d’une campagne commune, le programme partagé acté avec nos partenaires, et un accord sur les candidatures communes aux législatives, de faire de Jean-Luc Mélenchon le candidat du Front de gauche à l’ élection présidentielle.
36,82% des votants se sont prononcés en faveur d’une campagne de Front de gauche dont le candidat à l’élection présidentielle serait André Chassaigne.
4,06% des votants ont choisi la candidature d’Emmanuel Dang Tran comme candidat du PCF.
Le choix des communistes est donc clair, net et massif. Autour de ce choix démocratique, effectué dans la clarté et la transparence, les communistes peuvent désormais se rassembler. c’est un parti communiste totalement engagé dans la démarche du Front de gauche qui entre aujourd’hui en campagne, avec Jean-Luc Mélenchon comme candidat à l’élection présidentielle.
Ce choix des communistes est un geste fort adressé à notre peuple, à toutes nos concitoyennes et nos concitoyens, à toutes les femmes et les hommes de gauche de notre pays.
Par ce geste unitaire remarquable, les communistes donnent le feu vert à une entrée immédiate et rassemblée du Front de gauche en campagne, une campagne que nous voulons inédite.
Je veux ici saluer le sens profond des responsabilités qui a animé tous les communistes dans ce choix quelles qu'ait été leur option.
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La caisse de grève : un outil financier au service du bien-être social

Par Ivan du Roy
C’est probablement le plus long conflit social en Europe : trois années de grève ininterrompue menée par une centaine de salariées espagnoles dans le secteur des services à la personne. Si elles ont obtenu gain de cause, c’est grâce à la « caisse de résistance » mise en place depuis 1976 par leur syndicat, l’atypique organisation basque ELA, qui vient de fêter ses 100 ans. Une arme financière qui a permis de nombreuses avancées et qui se révèle cruciale en ces temps de recul social. 

34 mois. C’est la durée de la grève menée par une centaine de salariées d’un centre d’accueil pour personnes âgées, la résidence Ariznavarra, située à Vitoria-Gasteiz, capitale de la communauté autonome du Pays basque (Euskadi), en Espagne. « Si tu luttes tu peux perdre, mais si tu ne luttes pas, tu es perdue », ont-elles sans cesse clamé. Et pour le coup, elles ont gagné. Ces salariées, astreintes au service minimum, revendiquaient l’amélioration de leurs conditions de travail, notamment salariales, et défendaient leur convention collective remise en cause par le passage en gestion privée. Déclenchée le 18 février 2008, la grève ininterrompue pendant 1.136 jours s’est finalement conclue sur une victoire. Les pouvoirs publics et le gestionnaire du centre, une filiale du groupe espagnol Mapfre – une ancienne mutuelle devenue n°1 de l’assurance privée en Espagne, avec près d’un milliard d’euros de bénéfices par an – ont finalement proposé un accord aux salariées.
Comment ces grévistes ont-elles pu tenir si longtemps sans salaires, face à la pression, avec leur famille à nourrir ? C’est en partie grâce à la caisse de grève mise en place par le principal syndicat basque ELA (Solidarité des travailleurs basques [1]) depuis 1976, et dont peut bénéficier chacun de ses 110.000 adhérents en cas de conflit dur. ELA vient de fêter sa centième année d’existence début juin. Cette organisation atypique, en pointe sur les questions écologiques, est aussi la première force syndicale au Pays basque sud, avec 35,5% des voix aux élections. Plus de 10% du million de salariés basques y est affilié. À titre de comparaison, en France, les huit confédérations réunies peinent à syndiquer 8% des salariés.
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dimanche 19 juin 2011

Vente de la vignette du T A : c’est parti !

La fête du Travailleur alpin édition 2011, c’est dans 15 jours. Mais pour les militants communistes du Grésivaudan, ça commence dès aujourd’hui ! En effet, les vignettes 2011 ont été imprimées et la vente militante s’organise. Ces bons de soutien présentent un intérêt : ils permettent de préparer la fête dans de bonnes conditions .
Au delà des festivités, c’est toute l’actualité sociale qui s’invitera au parc de la POYA du 1 au 3 juillet. À commencer par les questions d’un front uni contre la vie chère, le pacte de l’euro. N’en doutons pas, la fête du TA sera cette année encore un rendez-vous politique incontournable.
Côté musique, on n’attend rien de moins que NADARA,DJEMBI,KE ONDA,PIGALLE,PARABELLUM
Moralité, si vous croisez un militant communiste dans les prochains jours, n’oubliez pas de lui demander de vous vendre la vignette 2011 !. 
Et bien entendu nous vous entendons à notre stand restaurant du Grésivaudan.