mardi 23 août 2011

La crise financière expliquée à des ami-e-s

Depuis plusieurs semaines, les discussions entre amis, ou sur les points de rencontres, sont marquées par le développement de la crise financière et l'ardeur de nos dirigeants à nous en faire payer le prix.  Au sentiment profond que les peuples sont les dindons de cette affaire,  se mêlent la difficulté à percevoir les mécanismes de cette arnaque et les possibilités de faire autrement.
Très modestement, sur la base de ce que les uns et les autres[1]  ont pu écrire, voici pour celles et ceux  qui, comme moi, cherchent à y comprendre quelque chose quelques pistes pour décrypter ce que nous subissons et essayer de dégager des pistes pour faire autrement.   Robert Injey

Pourquoi la crise?

Après la crise financière de 2009 les États sont intervenus financièrement et très massivement pour sauver le système bancaire, s’endettant au passage très lourdement.  Aujourd’hui  ceux-là même qui avaient « fauté »  par leur imprévoyance face à l’évidence (les agences de notations par exemple) viennent donner des leçons aux États. Les marchés dont la cupidité nous a plongé dans la crise en viennent maintenant à exiger des mesures d’austérité. Mesures d’austérité qui visent ni plus ni moins à faire payer cette crise aux  peuples  et à  rassurer les « investisseurs », c'est-à-dire  leur garantir qu’ils vont pouvoir continuer à se gaver sur le dos du plus grand nombre. Les causes de la crise sont nombreuses, on peut essayer d’en distinguer quatre plus particulièrement :
 
1: Une cause endémique au système, à sa la logique profonde c’est la course effrénée au  profit . Des colonisations à la mondialisation, des guerres aux frappes chirurgicales, peut importe « comment »[2] , ce qui compte c’est « combien » cela rapporte.
 « La course au profit est destructrice : elle est, explique Marx, indifférente aux valeurs d'usage, c'est-à-dire au sort fait aux personnes et à la nature » [3].
Pour répondre à cet objectif, après une période où dans le prolongement de la seconde guerre mondiale les « possédants » ont du beaucoup lâcher, ils n'ont de cesse depuis les années 70 de reprendre du terrain et d'en gagner de nouveaux[4].
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