vendredi 2 septembre 2011

APPEL EUROPÉEN CONTRE LA DICTATURE FINANCIÈRE

Une crise sans précédent aggrave les inégalités sociales et la pauvreté et entraîne l’Europe vers une catastrophe imminente
Nous, citoyennes et citoyens d’Europe, affirmons que cette crise n’est pas fatale comme on voudrait nous le faire croire : des solutions existent et elles doivent aujourd’hui être imposées par les peuples. Devant l’irresponsabilité de nombreux gouvernements qui font payer aux citoyens la folie des vrais responsables de la crise de la dette, à savoir les Marchés financiers, nous appelons à refuser la dictature de la spéculation financière et ses terribles conséquences sur nos vies.
Les politiques actuelles conduisent à une impasse économique
Prétextant la crise de la dette, les gouvernements imposent partout des plans de réduction des dépenses publiques qui détruisent des institutions vitales pour le bien commun : École, Hôpital, Justice, Recherche, Sécurité sociale...
Après la crise de 2008, nos dirigeants nationaux et européens s’étaient fermement engagés à limiter les effets dévastateurs de la spéculation financière : ces engagements n’ont pas été tenus ! Pire : la spéculation la plus débridée se déchaîne impunément et mine toute chance de relance économique et de réduction du chômage.
Nous refusons que la finance soit une arme qui broie les peuples au profit des plus riches
Les organismes financiers doivent être au service de la vie sociale et de l’économie, et non l’inverse. Aussi, nous affirmons qu’il faut aujourd’hui changer de politique et de modèle économique.
Nous appelons les citoyennes et citoyens des pays européens à user de tous les moyens démocratiques et pacifiques dont ils disposent pour imposer les cinq premières mesures suivantes à leurs gouvernements et aux institutions européennes :
  • l’annulation des plans d’austérité ;
  • l’interdiction de toute spéculation financière aux banques de dépôts ;
  • une taxe substantielle sur les transactions financières harmonisée à l'échelle européenne ;
  • l’audit indépendant des dettes publiques en vue de leur résorption ou de leur annulation ;
  • des réformes fiscales visant à redistribuer équitablement les richesses.   
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