jeudi 8 mars 2012

Le 8 mars, tous mobilisés pour la journée internationale des droits des femmes !

À L’origine du 8 Mars...
Les médias s’efforcent chaque année de réduire la véritable portée de la journée du 8 mars, en en faisant « une journée des femmes », une journée commerciale comme celle de la St Valentin. Cette journée a été instaurée en 1910 à l’initiative de Clara Zetkin, dirigeante communiste allemande, puis promue par Lénine pour commémorer la manifestation des femmes à Pétrograd en 1917, contre la grande guerre et pour le pain, avant d’être reconnue par l’ONU en 1977, qui invitera l’ensemble des pays du monde à la célébrer. Aujourd’hui, nous sommes la frange de la population mondiale la plus opprimée : violences corporelles, inégalités salariales, oppressions... 111 ans après, le combat continue ! Cette journée doit donc être l’occasion de faire entendre nos voix et de lutter pour nos droits, comme toutes ces femmes exploitées qui se sont élevées pour reprendre en main leurs vies, à travers le monde et à travers l’histoire.
Contre cette précarité qui nous frappe les premières !
Les femmes sont les premières touchées par cette politique au service des riches et des puissants : inégalités salariales, temps partiels, précarité : 85% des personnes obligées d’accepter un temps partiel et 80% des personnes touchant les plus bas salaires sont des femmes. Alors que les femmes et les femmes diplômées sont plus nombreuses, le salaire des hommes est en moyenne supérieur de 27%. L’exploitation capitaliste et les politiques de rigueur n’ont fait que creuser ces inégalités : la réforme des retraites pénalise en particulier les femmes aux parcours professionnels en pointillés ou inexistants.
La maîtrise de son corps : des droits qui reculent.
Chaque année, les plannings familiaux sont de plus en plus nombreux à être menacés de fermeture, faute de moyens. Leurs subventions par l’état ont baissé de plus de 40% en 2009, pour être réduites à peau de chagrin aujourd’hui. Cette politique revenant silencieusement sur le droit des femmes à disposer librement de leur corps sont soutenues et précédées par les regroupements de forces réactionnaires anti-avortement. Se présentant comme les garantes de prétendues valeurs morales, ces collectifs prônent en réalité le retour d’un modèle social où les femmes ont le choix entre l’isolement, la précarité et le recours à des méthodes barbares. Parce que nous prônons le droit de choisir dans nos discours comme dans nos actes, nous continuons à lutter pour la revalorisation des plannings familiaux ainsi que l’accès gratuit à une contraception de qualité ; mais aussi de crèches publiques dans les Universités pour permettre aux jeunes mères d’étudier dans les meilleures conditions.
Luttons pour l’égalité !

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