vendredi 21 septembre 2012

Le service informatique de la SNCF délocalisé en Europe de l’Est

C’est le cercle vicieux de la rentabilité à tout prix. La SNCF a d’abord externalisé son service informatique, sous-traité à IBM, qui aujourd’hui délocalise. 500 emplois sont menacés d’ici 2013.
Le groupe américain IBM, qui vient de remporter le contrat de surveillance du fonctionnement des logiciels de la SNCF, a entrepris de délocaliser vers l'Europe de l'Est cette activité jusqu'ici réalisée en France, selon une information du quotidien Le Parisien.
Une tâche déjà sous-traitée, jusqu'à présent à la société française de services informatiques Steria, dont les salariés étaient détachés dans les locaux de la SNCF et travaillaient aux côtés des cheminots informaticiens. IBM proposait moins cher, et délocalise les emplois. Le pilotage de l'informatique du service des ressources humaines sera pour sa part transféré à une filiale espagnole du groupe français Sopra.
"La SNCF passe un contrat avec IBM pour délocaliser"
"260 emplois de sous-traitants vont être supprimés et 45 postes de cheminots non remplacés. D'ici à 2013, ce sont 500 emplois en tout qui vont disparaître", déplore Hervé Giudici, secrétaire général de l'Union fédérale des cadres et agents de maîtrise de la CGT Cheminots, cité dans le journal de jeudi. Dans un communiqué, la SNCF indique que, outre 90 emplois au Maroc dans l'informatique du fret, "l'équivalent de 150 emplois sont localisés dans l'Union européenne (dont un tiers depuis plusieurs années). Pour ces emplois, SNCF a engagé des discussions avec ses fournisseurs, dans le cadre de sa gestion contractuelle, sur les conditions de leur localisation".
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Délocalisation d'activité SNCF : « inadmissible! »

Le groupe américain IBM, qui vient de remporter le contrat de surveillance du fonctionnement des logiciels de la SNCF, délocalise vers l'Europe de l'Est une activité jusqu'ici réalisée en France. Celle-ci était précédemment assurée par une société française Steria, dont les salariés travaillaient aux côtés des cheminots informaticiens.
Cette décision aura pour conséquence de supprimer 500 emplois en France en 2013. Cet épisode inadmissible intervient après celui du STIF, le Syndicat des transports d’Ile-de-France qui s’apprêtait à délocaliser son centre d’appel au Maroc. C'est l'exemple de trop !
Le combat contre le chômage passe par une lutte pied à pied contre les délocalisations. Le redressement productif promis par le gouvernement passe par une décision de bon sens, celui d'incorporer dans les appels d'offre des entreprises publiques, un dispositif interdisant la délocalisation d'activité déjà existante sur le territoire nationale. Il y a urgence. Les entreprises où l'État est majoritaire doivent donner l'exemple.

Communiqué du Parti Communiste Français 

 

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