vendredi 28 septembre 2012

Le TSCG, fossoyeur de la transition écologique

Des militants écologistes proches du Front de gauche prennent position contre la ratification du traité de stabilité budgétaire européen qui selon eux rendra impossibles toutes propositions et investissements publics en faveur d'une politique d'écologie sociale.


Pour nous, militant(es) écologistes, la transition écologique et sociale ne peut en aucun cas passer par l'austérité et la réduction des acquis sociaux, pas plus que la répartition des richesses ne peut attendre une improbable et destructrice croissance du PIB. Il y a urgence ! 

Comment mener la transition écologique et parvenir à 60% de réduction des gaz à effet de serre en 2040 en se contentant de « réguler » le marché européen des quotas carbone, en poursuivant les grands projets inutiles et imposés, ou en laissant les choix d’intérêt général aux mains des multinationales de l'agro-business, de l'eau et de l’énergie ? 

Une véritable politique d'écologie sociale a, au contraire, besoin d'une intervention publique déterminée et d'investissements forts, de services publics de l'eau, du rail et de l'énergie renforcés ! Or ces propositions  deviendraient impossibles à mettre en œuvre dans le cadre du TSCG qui impose la limitation des dépenses publiques.

Or, ces dépenses, dès lors qu'elles sont réalisées au nom de l'intérêt  général, devraient être considérées comme des investissements : parce  que nous n'avons pas de planète de rechange, la « solidarité » avec les générations futures réside en réalité dans des investissements publics forts au service de la bifurcation écologique de la société.

La relocalisation de l'activité, la reconversion industrielle, le maintien des emplois et la création de nouveaux, le plus grand gisement de « redressement productif » enfin, passe aujourd'hui par la transition énergétique et la révolution écologique de notre société. Elle est incompatible avec l'austérité qu'implique le TSCG.
Pour toutes ces raisons, nous, militant(es) écologistes, 
Appelons toutes celles et ceux qui comprennent l’extrême urgence de la transition écologique et sociale, à rejoindre la grande manifestation nationale du 30 septembre contre le TSCG à Paris
 et appelons l'ensemble des parlementaires français à voter contre cette  ratification.

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