samedi 6 octobre 2012

Election au Venezuela : pourquoi nous soutenons Chavez

L’élection présidentielle du 7 octobre prochain représente un moment décisif dans l’histoire du Venezuela. Le résultat de cette élection aura un impact majeur sur tout le continent et sur la scène internationale. La campagne internationale Pas touche au Venezuela ! soutient activement le candidat bolivarien Hugo Chavez. Elle lutte contre toute tentative de l’oligarchie et de l’impérialisme de saboter les élections. La Tendance Marxiste Internationale soutient fermement la réélection d’Hugo Chavez. Pourquoi avons-nous pris cette position ?
La victoire de Chavez en 1998 représentait un progrès historique pour les ouvriers et les paysans du Venezuela. Selon la Commission Economique des Nations Unies sur l’Amérique latine, il y a eu une baisse de 21 % du taux de pauvreté entre 1999 et 2010. L’analphabétisme a été aboli. Pour la première fois dans le pays, les pauvres ont eu accès à des soins médicaux gratuits.
Toutes ces conquêtes sociales seraient menacées par une victoire de l’opposition. C’est le devoir élémentaire de tout révolutionnaire de les défendre. Celui qui n’est pas en mesure de défendre les conquêtes passées ne pourra jamais aller vers la victoire finale.
L’opposition prétend qu’elle ne reviendra pas sur les réformes de Chavez. Cette affirmation n’est absolument pas digne de confiance. Prenons un seul exemple : le logement. La « Mission Habitat » a permis de construire des milliers de maisons pour les pauvres. En mai, le ministre de l’Information Andrés Izarra a annoncé que le programme avait respecté son objectif en atteignant le chiffre de 200 000 logements construits depuis ses débuts en 2011. Un sondage d’Hinterlaces rapporte qu’avec un taux d’approbation de 76 %, la Mission Habitat est le programme social le plus populaire. Et pourtant, la coalition d’opposition (MUD) la surnomme « Mission de la fraude et de l’échec ». Elle reproche au gouvernement d’avoir exproprié des terrains pour construire les logements.
Lorsque Henrique Capriles Radonski – le candidat de l’opposition – a accédé au poste de gouverneur de l’Etat de Miranda, en 2008, il a mobilisé ses partisans contre les médecins cubains qui participaient aux programmes de soins gratuits mis en place par la révolution. Il a systématiquement tenté de fermer les différents programmes sociaux en les expulsant des locaux appartenant à l’Etat de Miranda. C’est uniquement la mobilisation active du peuple dans les rues qui a permis de défendre les conquêtes de la révolution.
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