samedi 24 novembre 2012

« Salariés licenciés, communes asphyxiées » : le happening des « PSA » d’Aulnay sur la scène du congrès des maires


Le congrès des maires envahi par des salariés de... par lagazettefr
Surprise. Une centaine de « salariés en lutte » du site de PSA à Aulnay-sous-Bois ont envahi la scène du congrès des maires, le jeudi 22 novembre. La Gazette était présente et a pu filmer ce temps fort de revendication. Finalement, ils ont obtenu un rendez-vous auprès du ministre du Travail, le 27 novembre 2012.

Une centaine de « salariés en lutte » du site de PSA d’Aulnay-sous-Bois ont occupé la tribune du congrès des maires, le jeudi 22 novembre. Ils ont obtenu un rendez-vous avec le ministre du Travail, le mardi 27 novembre.
Une centaine de salariés du site d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), menacé à l’horizon de 2014 par un vaste plan social, ont réussi à s’introduire dans l’enceinte du congrès des maires. Ils ont ensuite surgi sur la scène, interrompant le discours de la ministre de la Réforme de l’Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique, Marylise Lebranchu.
Les manifestants de PSA-Aulnay ont ensuite occupé la scène pendant plus de trente minutes. Leur principal slogan ? « Salariés licenciés, communes asphyxiées ». « Pour notre seule entreprise, PSA, qui s’apprête à licencier à tour de bras, le gouvernement vient de promettre une garantie sur ses emprunts de 7 milliards d’argent public. Et vous, les maires, qui garantit vos emprunts, qui va vous aider à payer les intérêts des emprunts toxiques qui vous asphyxient ? Personne », ont jugé les manifestants dans leur tract. A la question “pourquoi choisir le congrès des maires comme tribune”, Jean-Pierre Mercier, délégué syndical central CGT répond  : “parce que les maires, c’est le dernier rempart contre le licenciement, le chômage et la misère (…) Avec les maires on a un combat commun!”.
Suppression de la TP dans le viseur - Le collectif a obtenu un rendez-vous le mardi 27 novembre avec Michel Sapin, ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social. Dans son intervention, après l’interruption, Marylise Lebranchu dit avoir été « frappée » par les critiques des manifestants contre la suppression de la taxe professionnelle, assimilée à un « cadeau » sans contrepartie aux entreprises.
La gazette des communes 

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