samedi 12 octobre 2013

Le Front de gauche, notre bien commun si précieux

Par Pierre Laurent
Débutée avec les résultats douloureux de Brignoles et poursuivie avec un débat qui s’anime dans le Front de gauche sur les élections municipales, la semaine écoulée aura nécessité beaucoup de sang-froid et de concentration. Brignoles est un nouveau et alarmant coup de semonce, même si, comme l’a justement dit Alain Hayot dans l’Humanité « ce n’est pas un coup de tonnerre dans un ciel serein » après plusieurs partielles aux scénarios identiques. C’est certain : après un résultat pareil, le besoin d’alternative à gauche est plus vif que jamais. Car le cœur de la crise politique et de la progression du FN repose sur ce manque d’alternative. Pas question dans ces conditions, et surtout pas le moment, d’alimenter toute mise en danger du Front de gauche. C’est notre bien précieux pour le présent et pour l’avenir. Sang-froid, donc, et débat politique.
Avant d’y venir, j’ai l’envie d’évoquer un rendez-vous peu ordinaire qui m’a marqué à la veille de cette semaine…
Petroplus : une aberration industrielle et écologique
Vendredi 4 octobre, direction Petroplus. Les syndicalistes de la raffinerie, qui poursuivent, à l’image de leurs compagnons de Fralib, une lutte d’un incroyable courage pour le redémarrage de leur site industriel, m’ont de nouveau invité. Ils sont une fois encore face à des échéances cruciales. La veille, le préfet, dans une étrange mise au point, a quitté ses habits de grand commis de l’État pour endosser ceux de croque-mort du site.
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