dimanche 27 octobre 2013

Pour inverser la courbe du chômage, il faut d’autres choix !


Sans surprise, les chiffres du chômage de septembre ne sont pas bons. L’embellie du mois d’août n’était due qu’au bug des radiations et la réalité est à la hausse du chômage. Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle-Emploi en catégorie A s’établit à 3 295 700 en France métropolitaine fin septembre 2013. Ce nombre est en hausse de 1,9 % (+60 000), après une baisse de 1,5 % en août (-50 000).
L’optimisme du gouvernement qui prévoit toujours d’inverser la courbe du chômage en décembre laisse de plus en plus sceptique. Il est temps de se rendre à l’évidence : sans une vraie politique d’emploi et de relance industrielle, rien ne sera possible.
Or le gouvernement s’obstine dans ses erreurs et veut un budget d’austérité pour la loi de financement de la sécurité sociale, alors que la CGT demande depuis de nombreuses années une vraie réforme du financement de la sécurité sociale.
Il poursuit le CICE (crédit d’impôt compétitivité emploi) sans exiger de compensation des entreprises. La CGT revendique le droit pour les salariés de suspendre et d’exiger le remboursement de toutes les aides publiques détournées des objectifs d’investissement productif, de recherche, d’innovation, de formation, de salaires et d’emploi. Les 200 milliards d’exonérations fiscales et sociales doivent être réorientées.
Les contrats d’avenir et contrats de génération peinent à se mettre en place alors que les salariés subissent de plein fouet les conséquences de l’ANI et loi « sécurisation de l’emploi » avec son cortège de PSE et d’accords de compétitivité.
La réforme des retraites compte encore faire accepter aux salariés de nouveaux sacrifices, particulièrement aux jeunes.
Nous invitons les salariés à se faire entendre, à imposer avec la CGT d’autres choix et à amplifier et élargir les exigences revendicatives en matière d’emploi, salaire et financement de la protection sociale.
La CGT organise une nouvelle initiative le 30 octobre 2013 pendant le débat au sénat sur les retraites. C’est le moment pour les salariés de porter haut et fort leurs revendications.

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