lundi 16 décembre 2013

Le PCF souhaite l’unité du Front de gauche derrière Alexis Tsipras

Le congrès du PGE se conclut dans l‘unité et le rassemblement. La gauche européenne est en marche pour intensifier son combat contre l’austérité avec Alexis Tsipras comme candidat à la présidence de la commission européenne.
En France, le Front de gauche doit impulser cette dynamique en entrant le plus vite possible en campagne pour mettre la gauche anti-austérité en tête aux élections européennes de mai 2014.
La décision du Parti de gauche de suspendre sa participation au PGE à l’issue de ce magnifique congrès est incompréhensible et incohérent.
Le PCF fera tout, pour sa part, pour que ne soit pas entravé l’engagement uni du Front de gauche dans les élections européennes. 
Gilles Garnier, Responsable de la commission Europe au PCF

La gauche en ordre de marche pour refonder l'Europe

Madrid, de notre envoyée spéciale. C'est dans un pays symbole de la crise économique capitaliste, frappé de plein fouet par les politiques d'austérité, que s'est déroulé du 13 au 15 décembre le 4e congrès du Parti de la gauche européenne (PGE). A Madrid, plus de trois cent délégués des 33 pays membres et observateurs de la formation ont insisté sur l'urgence de refonder une Europe plongée dans "une crise existentielle".
"Tous les fondements de la construction européenne, ses traités sont en cause", a souligné dès l'ouverture du congrès,  Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français (PCF) et président du PGE. Trois jours durant, les représentants des différentes regions du continent, membres ou non de l'Union européenne (UE), ont certes rendu compte des terribles conséquences du carcan néo libéral, du désespoir auxquels sont acculés les peuples comme en Grèce où 60% des jeunes femmes sont au chômage. Mais plus qu'un état des lieux, ces progressites et démocrates ont surtout adopté à 86, 4% un cadre programmatique commun dans la perspective des élections européennes qui auront lieu en mai 2014  ainsi qu'un échéancier d'actions. Une feuille de route et des propositions à mêmes d'inverser la fuite en avant capitaliste dont les conséquences sont lourdes de danger, comme en témoigne la montée en puissance des partis d'extrême droite, des populismes et des nationalistes.
"Nous devons construire un front commun face à ce front commun qu'est le néolibéralisme, en cherchant à s'unir dans l'intérêt de la classe des travailleurs", a enjoint Cayo Lara.  A la différence du précédent congrès traversé par de profondes divisions, celui de Madrid aura été marqué par un esprit de rassemblement, comme en témoigne l'adoption à 93,3% du document politique. 

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