samedi 21 juin 2014

Grève de la faim des prisonniers palestiniens. Patrick Le Hyaric interpelle Catherine Ashton

Le directeur de l'Humanité et député au Parlement européen, est intervenu auprès de Catherine Ashton, Haute-Représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, pour que l’Union européenne demande au gouvernement israélien, de relâcher les prisonniers palestiniens dont aucune charge n’est retenue contre eux.
Depuis plus de 50 jours, 150 à 250 prisonniers observent une grève de la faim pour protester contre la détention administrative dont ils font l’objet. Près de 90 prisonniers ont déjà été hospitalisés.
La détention administrative est une procédure abusive largement employée par le gouvernement israélien pour emprisonner sans jugement et pour des périodes indéfinies les palestiniens, activistes mais aussi civils, en violation flagrante des droits de l’homme, pour les punir et pour les empêcher de s’opposer à l’occupation, à la colonisation et d’exprimer leurs opinions.
Patrick Le Hyaric est intervenu auprès de Catherine Ashton, Haute-Représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, pour que l’Union européenne demande au gouvernement israélien, comme l’a fait Monsieur Ban Ki Moon, de relâcher les prisonniers dont aucune charge n’est retenue contre eux. Si le gouvernement ne répond pas, d’envisager de condamner cette action en utilisant la possibilité de geler l’accord d’association avec l’Union européenne.
Voici la lettre envoyée à Catherine Ashton, Haute Représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de l’Union européenne :

Madame la Haute Représentante,

Depuis maintenant plus de 50 jours, 150 à 250 prisonniers (dont près de 90 ont déjà été hospitalisés) observent une grève de la faim pour protester contre la détention administrative dont ils font l’objet.
La détention administrative est une procédure abusive largement employée par le gouvernement  israélien pour emprisonner sans jugement et pour des périodes indéfinies les palestiniens, activistes mais aussi civils, en violation flagrante des droits de l’homme, pour les punir et pour les empêcher de s’opposer à l’occupation, à la colonisation et d’exprimer leurs opinions. En somme, cette procédure vise à bâillonner la liberté d’expression, ce qui heurte profondément tous les démocrates dans le monde.

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