samedi 14 novembre 2015

Auvergne-Rhône-Alpes: paroles de candidats de la liste l'Humain d'abord

Dans le cadre de la campagne des élections régionales en Auvergne-Rhône-Alpes, les candidates et candidats de la liste iséroise s'expriment sans détour sur les ambitions nécessaires à partir de leurs propres expériences.
A partir de cet article, vous pourrez visionner ces clips: Gérard Viviani, Aziz Chemingui, Samira Rbai Figuigui, Nadine Coquillat, Anne-Marie Tibaudo, Marie-Françoise Baboud (3 candidatures d'ouverture, 2 PCF, 1 MRC) plus l'opinion des 2 journalistes invités à l'émission "La voie est libre" et les réponses apportées par Cécile Cukierman, tête de liste l'Humain d'abord avec la gauche républicaine et sociale.




samedi 7 novembre 2015

L'Humain d'abord, du punch pour Auvergne-Rhône-Alpes

Avec cette nouvelle série de 12 vidéos se termine la présentation des candidates et candidats qui ont pu se rendre disponibles le 24 octobre, lors de la fabrique du projet de la liste l'Humain d'abord avec la gauche républicaine et sociale. Tour à tour, vous pourrez visionner les messages qui vous sont adressés par Simone Torres, Frédéric Vergès, Sylvie Guinand, Joël Marseille, Arlette Jean, Julien Riccardi, Isabelle Rousset, Marc Bouchet, Josué Thurar, Patrice Voir, Jacqueline Madrennes et par la tête de liste régionale, Cécile Cukierman.

Se loger : un droit pour tous

► La France connaît une très grave crise du logement : près de 4 millions de mal-logés et plus de 100.000 personnes sont à la rue. On compte plus d'1,8 million de demandeurs de logement social. Même ceux qui souhaitaient accéder à la propriété ne le peuvent plus compte tenu de la spéculation immobilière et des prix du foncier.

► Se loger est devenu un luxe, la principale charge dans le budget des ménages. Pour certains d'entre eux, le logement représente plus de 50 % des dépenses dans un contexte de stagnation des salaires.

► La politique menée par le gouvernement aggrave encore cette situation : par exemple avec la quasi disparition des aides publiques à la construction de logements sociaux. Par ailleurs le basculement de nombreuses villes à droite en 2014 a mis un coup d'arrêt terrible à la construction de logements publics.

► L'accès à un logement de qualité est un droit. Les régions sont des acteurs importants qui peuvent le faire progresser. En aidant les Maires bâtisseurs, en oeuvrant pour l'interdiction des expulsions locatives sans relogement ou encore par l'encadrement des loyers en zone tendue, et en cessant toute aide aux communes qui ne respectent pas la Loi SRU.

Le logement est une source de spéculation et d'enrichissement considérable pour quelques uns, mais un problème au quotidien pour des millions de personnes mal-logées, et une charge très lourde dans le budget d'une majorité de familles. C'est aussi une source de relégation des plus modestes loin des centres urbains. Cette situation est le produit des politiques menées en France, ces trente dernières années. Elle ont principalement consisté en une multiplication de niches fiscales au détriment des aides à la construction de logements sociaux, de logements pour tous.

Le gouvernement actuel poursuit cette politique inefficace et anti-sociale, qui creuse les inégalités, favorise les ghettos et ne permet pas de répondre aux besoins. Deux exemples dans le budget 2016 : les aides dites « à la pierre » c'est à dire les aides versées par l’État à la construction de logement sociaux passe de 400 à 250 millions ! Le budget 2016 prévoit également la baisse des aides personnalisées au logement (APL) pour 500.000 bénéficiaires, notamment les jeunes salariés qui viennent de trouver un emploi !
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mercredi 4 novembre 2015

Des régions et une alimentation justes et durables

► L'alimentation est un enjeu économique, social, un enjeu de santé publique, et un enjeu écologique.
► Les liens entre agriculture, alimentation et lutte contre la précarité doivent devenir un axe de réflexion pour les politiques publiques
► Le vote du 6 décembre pour la liste du Front de gauche sera l'occasion de porter des exigences avec les moyens correspondant dans ce domaine aussi
L'alimentation est un enjeu économique, social, un enjeu de santé publique, et un enjeu écologique.

L'accès à l'alimentation se caractérise par une inégalité sociale et territoriale très forte. La part du budget consacré à l’alimentation ne cesse de progresser, et plus les ménages sont pauvres, plus cette part est élevée. L'agriculture doit être pensée et appréhendée dans son ensemble : de la juste rémunération des producteurs, en passant par les circuits courts, la relocalisation, le développement de transports durables et l'accès à une alimentation saine pour toutes et tous.

L'accès à une alimentation saine pour toutes et tous
C'est une alimentation respectueuse de l'environnement des producteurs et des consommateurs. Notre modèle agricole, fondé sur la mécanisation, la sélection génétique et les intrants a certes permis une augmentation exceptionnelle des rendements, mais il a surtout permis de dégrader notre terre, de tuer des écosystèmes et d'agresser notre santé.
Une prise de conscience croissante des dangers de l'agriculture industrielle pour les producteurs, les consommateurs et l'environnement d'une manière général, a fait par exemple exploser la demande de produit dits « biologiques ». Mais cette exigence de produits de qualité, répondant à des normes environnementales, au respect des terroirs ou du goût, est aussi l'objet d'une exploitation.
C'est ainsi que le capitalisme vert prospère en faisant des produits biologiques un marqueur social et en entretenant la représentation pour les plus modestes : « le bio, c'est pour les riches ».
Quand nous savons que l’obésité est près de deux fois plus répandue dans les catégories les moins favorisées (16,7 % chez les ouvriers, 16,2 % chez les employés) que dans les catégories plus aisées, il est important d'apporter une réponse publique à toutes et tous sur l'alimentation.
Les circuits-courts
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Main basse du gouvernement sur les ressources des personnes en situation de handicap : Stop à l'indécence !

Vivre sous le seuil de pauvreté : une situation inadmissible que vivent des millions de citoyens. Et une double peine quand, en plus, on est en situation de handicap ou atteint de maladie invalidante.

Et pourtant, aujourd’hui, suite à une décision du gouvernement, plus de 200 000 personnes en situation de handicap vivant dans cette précarité risquent de perdre de 105 à 179 euros par mois !

Pour une poignée d’euros issus des intérêts sur livret (maximum 205 euros par an), le gouvernement est-il prêt à sacrifier des centaines de milliers de personnes en situation de handicap parmi les plus vulnérables ?

Deux mesures prévues au projet de loi de finances (PLF) pour 2016, si elles sont votées, vont venir aggraver considérablement les conditions de vie déjà précaires de plusieurs centaines de milliers de citoyens en situation de handicap.

La première mesure impactera directement la possibilité pour les bénéficiaires de l’allocation adulte handicapé (AAH) de se voir octroyer des compléments de ressources pourtant indispensables à leurs besoins essentiels.
Le gouvernement a en effet inscrit la prise en compte des intérêts des livrets non soumis à l’imposition (livret A, livrets d’épargne populaire, livret jeune, PEL, CEL…) dans le calcul des ressources des bénéficiaires de l’allocation adulte handicapé (AAH).
Un nouveau mode de calcul dont le résultat sera, pour ces personnes, l’exclusion de droits connexes : complément de ressources et majoration pour la vie autonome.*
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lundi 2 novembre 2015

Une proposition de loi pour préserver et développer les transports ferroviaires régionaux

Par le Groupe Communiste, Républicain et Citoyen
Les sénatrices et les sénateurs du groupe CRC ont déposé ce jour une proposition de loi « permettant de maintenir et de développer sur l’ensemble du territoire national une offre de transport ferroviaire régional de qualité », sujet au cœur des préoccupations des élus régionaux et des habitants.

Cette proposition de loi sera inscrite à l’ordre du jour du Sénat lors de la prochaine niche parlementaire réservée au groupe CRC, le 10 décembre prochain.

Cette proposition de loi préconise trois mesures :

La généralisation du versement transport régional. Cette mesure permettrait de doter les régions d’une ressource dynamique pour financer l’offre de transport régional. Le gouvernement réduit les dotations aux collectivités et baisse les seuils des obligations sociales des employeurs.

Les sénateurs CRC considèrent à l’inverse qu’il convient de garantir les ressources aux collectivités pour préserver leurs services publics. Quant aux employeurs, ils bénéficient pour leurs salariés et leurs clients de l’offre de transport régional, ils peuvent avec ce versement transport participer à ce que leurs déplacements soient sécurisés.

La baisse de la TVA dans les transports publics à un taux de 5,5 % au regard de leur utilité sociale et environnementale.

L’abrogation des dispositions de la loi Macron qui libéralisent les transports par autocar, en considérant que cette mesure crée une concurrence frontale route/rail qui conduira au remplacement des trains par des bus, en contradiction totale avec les objectifs de report modal et de transition écologique.

Le groupe CRC appelle tous les acteurs et usagers du secteur des transports ferroviaires à promouvoir cette proposition de loi utile qui dégage des marges financières nouvelles aux régions. Ils appellent également leurs collègues parlementaires à adopter ce texte en décembre prochain.
A lire sur le site du groupe CRC

Campagne unitaire pour que vive le code du travail

Par Gérard Filoche
Le 4 novembre 2015, Manuel Valls et Myriam El Khomri présenteront les grandes orientations de la loi de réforme du code du travail, dans la suite des propositions du rapport Combrexelle. Contre ce projet régressif, le SNTEFP-CGT a pris l’initiative d’impulser, en lien avec la Fondation Copernic, une campagne large et unitaire, mobilisant chercheurs, responsables associatifs, politiques et syndicaux.
Vous trouverez ci-dessous l’appel, publié par le journal L’Humanité du 28 octobre 2015 et la liste des premières personnalités signataires. La campagne sera lancée publiquement le 9 novembre 2015 à 19h00 à Paris (Bourse du travail, 3 rue du Chateau-d’eau 75010 Paris M° République).

Non au rapport Combrexelle
Pour un droit du travail protecteur des salarié-es !

La construction du Code du travail en France est issue d’un siècle entier de grèves et de négociations. Les lois et les conventions internationales concernant les durées légales, le smic, les conditions de travail, les institutions représentatives du personnel, la santé, l’hygiène, la sécurité, et les droits attachés aux licenciements sont le fruit des combats passés. Il en est de même de la construction du statut de la fonction publique.

A peine les lois Macron et Rebsamen votées, le gouvernement compte engager, en suivant les préconisations du rapport Combrexelle, une réforme qui peut changer la nature du Code du Travail et transformer la fonction de la négociation collective. La volonté affichée de simplification dissimule un projet de déréglementation qui vise à affaiblir les droits des salarié-es en élargissant les possibilités pour la négociation d’entreprises de déroger au code du travail en défaveur des salarié-es.

Ne nous y trompons pas. L’ensemble des salarié-es est visé. Le Premier ministre préconise le même breuvage pour la fonction publique : « il faudrait un rapport Combrexelle pour la fonction publique ». D’ores et déjà un agent sur cinq est soumis au système du contrat. Et Macron affirme que le statut des fonctionnaires n’est plus ni « adéquat » ni « justifiable ».
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