mardi 8 novembre 2016

Non au fichier de police qui va insécuriser 60 millions de Français

Le PCF marque son opposition totale sur la forme et le fond à la constitution du fichier totalitaire des « titres électroniques sécurisés » (TES) concernant 60 millions de Français.
Sur la forme, le PCF dénonce la méthode du gouvernement qui hors de tout débat démocratique a pris dans la plus grande opacité la décision de créer le fichier TES par un décret publié le dimanche 31 octobre. Il appuie la demande de débat parlementaire faite par la CNIL. Il soutient la décision du 7 novembre du Conseil national du numérique (CNNum) d’appeler le gouvernement à suspendre la mise œuvre de son décret et de s’autosaisir afin d’examiner des alternatives respectueuses des droits et libertés au fichier TES.
Sur le fond, le PCF pense que le fichier TES loin d’être un outil efficace dans la lutte contre l’usurpation d’identité et la falsification des titres, va au contraire être un facteur d’insécurité pour les citoyens à la fois en raison des risques de piratage, mais aussi à cause des dérives liberticides et totalitaires qui sont historiquement documentés pour de tels fichiers. De vraies altPCFernatives existent comme l’intégration de puces sécurisées dans les titres et l’utilisation de la technologie Blockchain. Ainsi, le choix du ministère de l’Intérieur est politiquement dangereux et technologiquement ringard.
Le PCF appelle le gouvernement a abrogé le décret de création du TES, et a mandaté la CNIL et le CNNum pour faire des propositions alternatives de sécurisation des titres d’identité sous contrôle parlementaire.

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