dimanche 31 décembre 2017

Congrès 2018

Contribuer au Congrès, contribuer au Progrès

Bienvenue sur congres2018.pcf.fr, le site participatif dédié à la réflexion et la contribution de tous les communistes.
Un congrès pourquoi faire ? Pour répondre ensemble à toutes les questions des communistes qu’ils et elles ont choisi à travers une consultation (retrouver ici les résultats). Les chantiers de travail de notre congrès ont été décidés lors d’une assemblée nationale des animateurs des sections locales, le 18 nov. 2017. L’heure est venue de notre propre révolution politique, de notre réinvention... Nous nous donnons 1 an pour réussir.
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samedi 30 décembre 2017

Les Etats Généraux du Progrès Social

Le Conseil national était réuni, à la fin de la semaine dernière, pour mettre en œuvre la feuille de route décidée par l’assemblée des animateurs et animatrices de section du 18 novembre. Le rapport était présenté par Isabelle De Almeida, présidente du Conseil national. Premier point à l’ordre du jour : répondre à la casse sociale de Macron avec les états généraux du progrès social.  

Emmanuel Macron et son gouvernement mettent en place une politique de casse sociale, d'une rapidité et d'une dureté inégalées. Une politique pour les riches, par les riches.
Le Parti communiste est de toutes les mobilisations contre ces mesures. Pour autant, lutter contre ne suffit pas. Nous devons nous battre pour des propositions rassembleuses pour une société plus juste. C'est pour favoriser ce mouvement que nous lançons les états généraux du progrès social.
Nous lançons cette campagne d'envergure nationale en mettant à disposition des cahiers du progrès social et engageons des rencontres dans tout le pays. 
Le site progres-social.pcf.fr est disponible dès aujourd'hui pour prendre connaissance des cahiers, les remplir, annoncer les initiatives, les luttes, et s'inscrire aux états généraux. C'est aussi un lieu de co-élaboration où déposer des contributions pour enrichir l'ensemble des propositions.
A partir des contributions, des centaines d'initiatives qui se tiennent partout en France sur cinq chantiers (travail & emploi, industrie, services publics, logement, utilisation de l'argent), les états généraux seront une première étape pour opposer à la société d'insécurité sociale qu'Emmanuel Macron veut nous imposer, une société de progrès social qui permette l'émancipation de chacun·e et la maîtrise partagée des choix qui engagent notre avenir.
Ils se tiendront le samedi 3 février, en région parisienne et seront ouverts à tou·te·s, citoyen·ne·s ayant envie de s'engager, militant·e·s et responsables syndicaux, associatifs... Ils permettront de décider des propositions et des actions pour construire une mobilisation nationale pour le progrès social.
D'ici là, saisissons-nous des cahiers du progrès social, partageons nos propositions sur le site et allons à la rencontre de celles et ceux qui défendent leurs droits, leurs acquis et, ensemble, partageons nos propositions pour une société plus juste.

vendredi 29 décembre 2017

Georges Marchais L'Expo

Le PCF accueille « Georges Marchais  L'Expo » du 28 novembre au 15 janvier

À l'occasion du 20e anniversaire de la mort de Georges Marchais et en partenariat avec Charlie-Hebdo, Paris-Match, l'INA, l'Humanité, le Conseil général du Val-de-Marne, Mémoire d'Humanité, Ciné Archives, l'Espace Niemeyer, la fondation Péri, le Parti communiste français vous invite à découvrir « Georges Marchais : L'expo », du 28 novembre au 15 janvier.
Il y a 20 ans disparaissait une figure emblématique de la vie politique française.
Georges Marchais est né la même année que le Parti communiste français (1920), qu'il dirigea de 1972 à 1994.
L'exposition revient sur le nouveau style qu'il imprima, ses prestations médiatiques, sa popularité, les rapports humains et fraternels qu'il sut entretenir avec une grande diversité. 
Des photos inédites racontent sa jeunesse, son élégance ouvrière et pénètrent son intimité. Elles racontent également les regards profonds que Georges Marchais portait sur une foule, un homme, une femme, une personnalité.
L'espace « campagne 1981 » permet de redécouvrir la place qu'occupaient l'affiche politique et la communication audiovisuelle. Une trentaine d'affiches ont été réimprimées exceptionnellement. 
L'espace « caricatures » permet de retrouver « le bon candidat » qu'était Georges Marchais. 

« Georges Marchais L'Expo » - du 28 novembre 2017 au 15 janvier 2018

Espace Niemeyer - 2, place du Colonel Fabien - Paris 19

mercredi 27 décembre 2017

La contrefaçon n’est pas un cadeau !

Une dizaine de douaniers sont installés à demeure dans le hangar de Chilly-Mazarin (Essonne). Ils sont chargés de traquer les produits hors la loi. Pendant une semaine, ils ciblent un pays parmis les plus surveillés : la Turquie, la Thaïlande ou encore la Chine. Plusieurs indices les aiguillent : absence de certificats, prix sous déclarés et produits disposés en vrac. Les douaniers inspectent aussi les jouets dangereux à l’approche de Noël. Photo Julien Jaulin/Hanslucas.
Plongée dans l’action des douanes contre un fléau plein de danger, pour laquelle les moyens manquent.
Coincé entre l’autoroute A6 et les voies du RER C, dans la banlieue sud de Paris, un immense hangar blanc, chatouillé par le brouillard  de décembre, cache derrière ses murs immaculés une activité intense. Chaque jour, en moyenne, entre 14 000 et 16 500 colis transitent par ce gigantesque centre de tri postal, situé à Chilly-Mazarin (Essonne). Parmi eux, 2 000 à 2 500 (le « fl ux import ») arrivent des quatre coins du monde, chargés des cadeaux de Noël que des millions de Français n’hésitent plus à faire venir de Chine, de Turquie, d’Asie du Sud-Est ou des États-Unis. Dans ces cartons de 2 à 30 kg, parfois entièrement  recouverts de timbres exotiques, les jouets de vos enfants, mais aussi des produits de luxe, vêtements, chaussures, parfums, montres, instruments de musique, consoles de jeux vidéo, ou accessoires de puériculture. Ces produits, en plus d’être contrefaits, peuvent s’avérer dangereux… Lire la suite

mardi 26 décembre 2017

Catalogne : pour un dialogue renouvelé et une consultation populaire

Les résultats des élections  témoignent d'une société Catalane très mobilisée (participation de 82%) et coupée en deux pôles presque équivalents sur la question de l'indépendance. Si Ciudadanos arrive en tête (37 sièges sur 135), les diverses forces indépendantistes gagnent la majorité à l'assemblée de la Generalitat : PdCat 34 sièges, ERC 32 sièges et CUP 4 sièges. Après les violences, les arrestations et les graves atteintes à la démocratie de la part du gouvernement de Mariano Rajoy, le PP s'effondre et c'est tant mieux. Dans un contexte d'extrême polarisation du vote, nos amis de Catalunya en Comu (8 sièges) n'ont pas pu faire prévaloir leurs idées de transformation sociale et leur proposition fédéraliste.
Et maintenant ? Dans cette configuration complexe, le dialogue doit reprendre de manière pacifique et démocratique. La libération des prisonniers politiques et la normalisation des relations entre la Generalitat et l’État espagnol en sont les conditions immédiates. Enfin, le niveau de mobilisation électorale et le débat engagé - dans la société catalane comme dans toute l'Espagne – doivent conduire à une consultation officielle des Catalans et à une concertation de l'ensemble des peuples d'Espagne dans la perspective de plus en plus nécessaire d'un dépassement de l'actuel régime, sur la base d'un projet social et écologique et d'une nouvelle constitution.

samedi 23 décembre 2017

les salariés de Froges"ne veulent pas trinquer", rappelle la CGT





Des dizaines de salariés de Carrefour se sont rassemblés samedi matin devant des supermarchés ou hypermarchés de l'enseigne, à l'appel de la CGT, contre la "détérioration des conditions de travail" et la suppression redoutée de "milliers d'emplois".
"Les salariés ne veulent pas trinquer pour gaver les actionnaires" : derrière cette banderole, quelques dizaines de salariés venus de plusieurs magasins de la région se sont rassemblés sur le site de Froges
Pour la CGT, qui avait déjà manifesté devant le siège du groupe à Massy (Essonne) le 7 décembre, il s'agit de "dénoncer le manque d'effectifs actuel et la détérioration des conditions de travail dans toutes les enseignes du groupe Carrefour, les passages en franchise ou en location gérance, les restructurations et les suppressions de milliers d'emploi du +Plan Bompard+".
Le Pdg du groupe, Alexandre Bompard, doit présenter le 23 janvier un "plan de transformation", annoncé initialement avant la fin de l'année, pour redresser des résultats moroses.
Tous les syndicats représentatifs (FO, CFDT, CGT et CFE-CGC) s'attendent à des mesures drastiques chez le géant de la distribution qui employait près de 118.000 salariés en France fin 2016. Mais seule la CGT a avancé le chiffre d'"au moins 5.000" postes qui pourraient être supprimés dans les années à venir, voire "10.000 postes" menacés, soit près de 10% des effectifs.

Une défaite juridique d’Uber qui appelle un changement de système



La cour de justice de l’Union européenne, vient de décider que l’activité de la plateforme Uber relevait du domaine des transports et qu’à ce titre, elle devait être soumise aux mêmes réglementations que les autres entreprises relevant de ce secteur.

C’est une défaite pour Uber, et pour toutes les plateformes capitalistes qui se présentent comme de simples « services d’intermédiation » alors qu’elles ne sont que des systèmes parasitaires d’appropriation brutale de la valeur produite par d’autres, en faisant supporter tous les risques aux travailleurs comme aux usagers.

Le système archaïque et prédateur de l’uberisation doit laisser la place à un coopérativisme de plateforme où les travailleurs comme les usagers de ces services retrouveront leurs comptes, à l’image de ce qu’essaye d’initier des expériences comme Coopcycle.

Le PCF appelle le gouvernement à tirer immédiatement toutes les conséquences dans notre pays de la décision de justice de la Cour de justice européenne.

vendredi 22 décembre 2017

Une loi olympique à minima (Nicolas Bonnet-Oulaldj)

C’est une loi à minima qui vient d’être adoptée par l’Assemblée nationale. Le texte fait la part belle au CIO et à ses partenaires commerciaux, et oublie toutes celles ceux qui font vivre le sport au quotidien.
Ce texte n’est finalement qu’une loi de dérogations à la législation française permettant entre autre aux partenaires commerciaux du CIO de pouvoir s’afficher avec la plus grande liberté possible.
On cherche encore les références aux valeurs de l’olympisme : la Paix, la fraternité entre les peuples et comment les faire partager.
Après la baisse du budget national des sports l’année même où Paris est désignée ville hôte, et la suppression des contrats aidés particulièrement présents dans les clubs, c’est une nouvelle occasion manquée de construire l’héritage et amorcer l’effort de rattrapage pour nos territoires.
L’héritage ne peut pas être le vernis du dossier mais sa substance même. L’héritage ne se décrète pas, il se bâtit. Les sept ans qui viennent sont les plus importants.
Le gouvernement aurait pu suivre l’exemple parisien.
Le groupe communiste a déposé et fait adopter deux amendements budgétaires garantissant pour l’un la stabilité du budget alloué au sport de proximité à Paris et, pour l’autre, le lancement pour 3,6 millions d’autorisations de programme dès 2018 pour rénover, restructurer ou encore créer de nouveaux équipements sportifs, singulièrement dans les quartiers populaires.
Ces autorisations de programmes permettront à terme des investissements de plusieurs centaines de millions d’euros.
Nous avons également porté et fait adopter un vœu limitant l’affichage aux seules marques propriété du CIO sur les bâtiments publics de Paris.
Par ailleurs, nous n’avons pas de réponse claire sur les lignes de transports 16 et 17, structurantes pour la Seine-Saint-Denis, alors que le gouvernement s’entête avec le CDG Express qui ne bénéficiera pas aux populations locales.
Enfin, nous ne relevons aucune disposition faisant référence à la charte sociale signée le 23 mars dernier et réunissant les 5 principales organisations syndicales. Il faut être vigilant aux recours massifs aux « volontaires-bénévoles », ou encore sur les politiques de formations professionnelles.  Rien non plus sur la démocratie dans le sport et sur l’association au projet olympique des clubs et des populations.
Cette loi ne suffira pas à faire des Jeux une fête populaire. Suite à la grande consultation lancée en septembre pour construire ensemble une nouvelle page de l’olympisme et du sport français, nous proposons de travailler avec toutes celles et ceux qui sont disponibles à une vraie loi olympique, une loi de programmation sur le sport, sa place à l’école et dans notre société.

Nicolas Bonnet-Oulaldj, responsable de la commission Sport au PCF

jeudi 21 décembre 2017

Palestine: Pour un large mouvement de solidarité populaire internationale, à signer et faire signer d'urgence la pétition 2 Peuples 2 Etats

Palestine: Pour un large mouvement de solidarité populaire internationale, à signer et faire signer d'urgence la pétition 2 Peuples 2 Etats

L'annonce du président américain Donald Trump, le 6 décembre dernier, de reconnaitre unilatéralement Jérusalem comme capitale d'Israël a pour objectif de mettre un point final à tout espoir d'une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens, fondée sur l'application des résolutions de l'ONU d'une solution à deux États et un processus de négociations sous égide multilatérale.

Ce 18 décembre les États-Unis ont opposé leur veto au Conseil de sécurité à une résolution condamnant leur reconnaissance unilatérale du 6 décembre mais c'est à la pression d'un très large mouvement de solidarité populaire internationale pour une solution politique pacifique respectueuse des droits humains et du droit international qu'ils seront contraints de reculer.



Pour cela, nous t'invitons à signer et faire signer autour de toi la pétition électronique : www.2peuples2etats.fr adressée dans un premier temps à Emmanuel Macron pour que notre pays donne ce signal en reconnaissant sans plus attendre l’État de Palestine dans les frontières de 1967 et avec Jérusalem-Est pour capitale

mercredi 20 décembre 2017

Paradis fiscal pour les riches, enfer pour tous


Tribune de Pascal Savoldelli, groupe CRCE au Sénat, parue dans l’Humanité du 15 décembre 2017 

Il y a quelques jours, un grand quotidien économique, toujours soucieux de la bonne santé des marchés financiers, titrait « La pression fiscale en France est la plus élevée de l’Union européenne ».
Comme n’importe quel lecteur, je note ce formidable paradoxe : d’un côté une pression fiscale « intolérable » – dont le journal oublie de rappeler la finalité, à savoir financer des politiques publiques –, de l’autre la situation catastrophique des comptes publics, avec des caisses de l’État désespérément vides et une dette publique qui atteint des sommets ?
Je m’empresse donc de consulter l’étude de référence, émanant d’Eurostat, le service statistique de la Commission européenne, qui titre en fait : « Le ratio recettes fiscales/PIB en légère hausse tant dans l’UE que dans la zone euro ». Et de confirmer, dans cet ensemble, la stabilité du taux des recettes fiscales de la France.
Rien à voir en effet avec la nouvelle ponction imposée aux Grecs pour 2016 (plus de 2 % de hausse du poids de leurs impôts), avec le énième plan d’austérité que conditionne l’aide plutôt chiche de l’UE à ce pays, mis en coupe réglée par Merkel, Juncker, Schäuble et Lagarde !
Vient alors le taux mesuré par Eurostat : « 47,6 % du produit intérieur brut marchand ».
Un taux élevé, qui recouvre en fait impôts… et cotisations sociales. Car, depuis 1945, en effet, et la mise en œuvre du grand dessein de la Résistance porté par la pugnacité et la détermination d’Ambroise Croizat, lassé de voir mourir des vieux dans la misère et des travailleurs accidentés dans la pauvreté, nous nous sommes construit un système de Sécurité sociale.
Un système qui couvre autant que possible l’ensemble de la vie humaine, du berceau à l’au revoir final, et qui a puissamment contribué, depuis plus de soixante-dix ans, à faire de notre pays l’une des premières puissances économiques de la planète. La maladie affrontée, la famille aidée, les enfants éduqués, la retraite heureuse, voilà les atouts apportés par la Sécurité Sociale, à sa création. Que cela provienne d’un partage des richesses créées par le travail de tous est le meilleur moyen d’en assurer la pérennité.
J’en reviens à la fameuse étude : 18,8 % de cotisations nettes au regard du PIB – c’est leur part mesurée par Eurostat –, au regard des 0,2 % de déficit de la Sécurité sociale en 2018, ce n’est pas si mal géré que cela !
Que reste-t-il alors ? 47,6 % moins 18,8 %, cela donne 28,6 % d’impôts stricto sensu, soit un taux très proche du ratio de l’Union européenne entière (26,7 %). De quoi relativiser l’enfer fiscal qui semble hanter la rédaction des Échos. D’autant que certains pays financent la protection sociale soit par la fiscalité, soit par les cotisations personnelles dans le cadre de programmes de capitalisation, qui laisse le sort des retraités dans les mains de fonds de pension dont chacun connaît les vertus philanthropiques.
Nous avons donc en France 28,6 % d’impôts. Et c’est dans l’examen de sa structure que le débat prend une nouvelle tournure. 16,1 % du produit de ces impôts concernent en effet la consommation (TVA, taxes sur le carburant, contribution carbone, droits d’importation…) et 12,5 % les revenus des ménages et des entreprises.
Pour ces dernières, le taux de l’impôt en France atteint 33,33 %, évidemment présenté comme antiéconomique. Mais Eurostat confirme que les impôts sur les sociétés en France constituent 2,6 % du PIB, soit l’exacte moyenne de la zone euro. Ça l’est encore moins lorsqu’on compare ce chiffre à celui de nos voisins européens : la moyenne est de 2,7 % en Allemagne, 3,4 % en Belgique, 2,7 % en Irlande, 2,8 % au Royaume-Uni… 3,1 % en Suisse !
Loin d’atténuer de prétendus excès, les discours hallucinants sur la trajectoire de baisse du taux de l’impôt sur les sociétés, sur la baisse de l’imposition locale des entreprises, sur l’exonération des plus-values, et j’en passe, ne viseraient-ils pas, en fait, à construire un authentique paradis fiscal, singulièrement pour les plus grands groupes ?
Fraîchement arrivé dans cette institution méconnue qu’est le Sénat, j’ai pu voir la droite rivaliser d’imagination avec le projet de société de la République en marche, pour baisser le taux d’imposition des plus-values, alléger la fiscalité des stock-options ou trouver une nouvelle niche pour les entreprises. Et il en fallait, de l’imagination, tant les ministres Le Maire, Darmanin ou Dussopt avaient mis la barre très haut, pour que « nouveau monde » et capital filent le parfait amour, pour que l’argent, faut d’avoir des idées, fasse de l’argent ! Les uns comme les autres se seront révélés moins audacieux pour entendre nos propositions en faveur d’une fiscalité sur les ménages, plus juste et plus efficace, pesant moins sur la consommation populaire.
L’impôt sur le revenu se trouve sous la moyenne européenne, grâce essentiellement à la baisse du taux maximal à 45 %, et aux 30 milliards de niches fiscales, dont la plupart portent sur les revenus de capitaux ou ceux du patrimoine, à l’image des dividendes de particuliers qui génèrent 5,4 milliards d’euros de crédit d’impôt.
Mais la part des impôts venue des ménages (200 milliards d’euros et 8,7 % du PIB marchand) est composée de 130 milliards d’euros de la CSG et de la CRDS, bien plus que les 70 milliards d’un impôt sur le revenu, que la baisse de la taxe sur les plus-values notamment va encore réduire.
Il n’y eut donc personne sur les bancs du gouvernement et à droite de l’Hémicycle pour entendre nos propositions en faveur d’un allégement de la taxation de la consommation populaire, à travers la TVA ou les taxes intérieures sur la consommation de produits énergétiques.
Que voulez-vous, la droite aime beaucoup les droits indirects, qui frappent indistinctement et « silencieusement » les consommateurs. Dans ses pas, la République en marche recycle de vieilles idées. Pour trouver quelques recettes de poche pour la Sécurité sociale cette année, on a relevé la taxe sur les sodas, trop sucrés, pour un motif de santé publique, en épargnant toutefois les producteurs de spiritueux.
On appelle cela de la fiscalité « comportementale », et la fiscalité écologique qui croît et embellit depuis quelques années en procède aussi. Ne culpabilise-t-on pas le consommateur, accusé de remplir les poubelles des emballages plastiques et chimiques que les groupes de la grande distribution produisent sans cesse plus ?
Dans l’univers fiscal de la France de 2017, la TVA est censée rapporter plus de 150 milliards d’euros, soit plus de deux fois l’impôt sur le revenu, et plus de cinq fois un impôt sur les sociétés. Avec sa copine TICPE (la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques), que chacun paie à la pompe à essence ou sur sa facture d’électricité, elle fait la majorité des recettes fiscales de l’État.
Alors, entre nos concitoyens d’un côté et les grands groupes et les marchés financiers de l’autre, pour qui l’enfer et pour qui le paradis ?

mardi 19 décembre 2017

Journée internationale des migrants : Pour des politiques d'accueil, d'hospitalité et de fraternité

Aujourd'hui, lundi 18 décembre, journée internationale des migrants sous l'égide de l'ONU, est l'occasion de manifester notre solidarité avec ces hommes et ces femmes et d'appeler à des politiques d'accueil, d'hospitalité et de fraternité.

Le président de la République et son gouvernement veulent passer aujourd'hui à une nouvelle étape en se livrant à une véritable chasse à l'homme en triant les migrants au sein même des centres d'hébergement qui sont censés les accueillir et les protéger.
Sont concernés les réfugiés, ceux en attente de leur demande d'asile ou déboutés, ou enfin relevant des accords de Dublin.
Cette circulaire du 12 décembre -la circulaire de la honte- provoque colère et condamnation de la part des associations, de toutes celles et ceux attaché-es à la défense des droits humains.
Le Parti communiste français exige son abrogation immédiate. L'accueil inconditionnel de toute personne en situation de détresse doit être respecté.
Cette circulaire annonce une série de projets de loi en janvier renforçant une politique de dissuasion migratoire, d'expulsion massive et d'externalisation.
Cette politique du chiffre est vouée à l'échec : son inhumanité, son coût, son inefficacité rendent nécessaire plus que jamais le besoin d'une autre politique migratoire.
Celle du respect et de l'accueil, celle de l'investissement pour qu'aucun migrant et migrante ne dorme dans la rue, que soit entamé un processus de régularisation et favoriser leur intégration au sein de la société française.

Le PCF tient à saluer les associations, les citoyens qui sont engagés dans des actes de solidarité concrète et pérenne à l'égard de ces hommes et ces femmes qui ont droit à notre hospitalité. Il exige l'arrêt des poursuites à l'égard des militants injustement poursuivis.
Le PCF, ses élus, ses militants sont à leurs côtés et travaillent ensemble à trouver des solutions durables, à instaurer de nouveaux critères pour élargir l'accueil et la protection des migrants.

A l'heure de la mondialisation, les migrations sont une réalité incontournable. Un Pacte mondial pour les migrations devra être adopté en 2018 lors de l'Assemblée générale de l'ONU pour protéger encore mieux et plus les droits des migrants et des réfugiés. Devront à cette occasion être réaffirmés la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, la Convention de Genève et des traités internationaux et européens. Ils devront s'élargir à des nouvelles dispositions en faveur de l'accueil des migrants environnementaux et fuyant la pauvreté.

lundi 18 décembre 2017

L'ONU examine une résolution rejetant la décision de Trump sur Jérusalem

Le Conseil de sécurité de l'ONU examine un projet de résolution visant à rejeter la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale officielle de l'Etat d'Israël.
L'Egypte a fait circuler samedi un texte qui demande notamment que la décision unilatérale prise par les Etats-Unis soit révoquée. Ce projet de résolution pourrait être mis au vote dès lundi.  La décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël a déclenché la colère des Palestiniens, des manifestations dans le monde musulman et une réprobation quasi unanime de la communauté internationale. Le projet de résolution souligne que le statut de Jérusalem "doit être résolu par la négociation" et fait part de "profonds regrets concernant les récentes décisions sur Jérusalem", sans mentionner nommément les Etats-Unis.
Le texte affirme également que "toute décision ou action visant à altérer le caractère, le statut ou la composition démographique" de Jérusalem "n'a pas de force légale, est nulle et non avenue et doit être révoquée". Les diplomates s'attendent à ce que les Etats-Unis posent leur veto pour bloquer cette résolution qui devrait recevoir le soutien des 14 autres membres du Conseil de sécurité. L'ambassadeur d'Israël à l'ONU, Danny Danon, "vivement condamné" le projet de résolution, qui relève selon lui d'une tentative des Palestiniens de "réinventer l'histoire". "Aucun vote ou débat ne changera la réalité évidente que Jérusalem a été et sera toujours la capitale d'Israël", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Israël a annexé la partie orientale de Jérusalem, dont elle a pris le contrôle pendant la guerre de 1967, puis voté une loi faisant de la Ville sainte sa capitale "indivisible".  Cette annexion n'a jamais été reconnue par la communauté internationale et les Palestiniens considèrent Jérusalem-Est comme la capitale de leur futur Etat. Plusieurs résolutions de l'ONU ont appelé Israël à se retirer des territoires saisis lors de la guerre de 1967 et ont réaffirmé la nécessité de mettre fin à l'occupation. En 1980, le Conseil de sécurité a adopté une résolution déclarant que "toutes les mesures et actions législatives et administratives prises par Israël, puissance occupante, qui visent à modifier le caractère et le statut de la ville sainte de Jérusalem n'ont aucune validité juridique". Les États-Unis s'étaient abstenus lors de ce vote, autorisant l'adoption de la mesure.

dimanche 17 décembre 2017

Le pére noel se mobilise

Les militants corrosif avaient raison le père noël se mobilise bien pour défendre la CPAM de vizille ! Rdv le jeudi 21 devant la CPAM des alliés à Grenoble !

Neutralité du net : Internet doit rester un Commun numérique mondial

L'administration Trump vient de mettre fin à la neutralité de l'Internet aux États unis. Ce qui est présenté comme une victoire des opérateurs de télécom sur les GAFAM (Google-Apple-Facebook-Amazon-Microsoft) et les NATU (Netflix, AirBnB, Tesla, Uber) est en fait une défaite pour la démocratie. C’est l'instauration d'un Internet à plusieurs vitesses, la fin de l'égalité d'accès au réseau sans discrimination, c'est-à-dire la négation même de ce qui fait d’Internet un Commun numérique mondial. Alors que la gouvernance de l’Internet avait commencé à s’émanciper du gouvernement des Etats-Unis, cette décision constitue une grave régression.

Certes en Europe, la neutralité du net est protégée par les décisions du Parlement européen. Mais déjà en France le lobby des opérateurs de télécom s'active pour remettre en cause ce principe. Lorsqu'on connait l'implication et les ambitions de ces opérateurs dans les médias dominants, on ne peut qu’être inquiet pour l’avenir du pluralisme dans notre pays.

Le PCF demande au Président de la république de s'engager à garantir solennellement en France et dans les instances européennes la neutralité de l’Internet. Du fait de la fin du service public des télécommunications, de la déréglementation et de l’ouverture à la concurrence, il existe dans notre pays une discrimination territoriale très forte dans l'accès aux réseaux en particulier à très haut débit. L’État doit imposer une péréquation tarifaire et se poser comme garant de l'égalité territoriale en faisant les investissements nécessaires financés par une fiscalité adaptée à une taxation de l’activité réelle des GAFAM et des NATU dans notre pays.

La neutralité de l’internet est Commun numérique mondial précieux, tout doit être fait pour la préserver et la développer.

samedi 16 décembre 2017

Jérusalem : arrêter Trump




Contre la force et le fait accompli, le droit et la solidarité avec le peuple palestinien

Le 6 décembre Donald Trump a annoncé sa décision de reconnaitre officiellement Jérusalem comme capitale de l’État d’Israël et d’y transférer l’ambassade des États-Unis

Cette décision unilatérale entérine la violation du droit international et des résolutions de l’ONU, qui  interdisent l’annexion d’un territoire conquis par la force et qui reconnaissent la partie Est de Jérusalem comme capitale du futur État de Palestine.
Pour rappel, Il y a bientôt 70 ans Israël s’emparait de la partie Ouest de Jérusalem en violation du plan de partage décidé par l’ONU. Il y a 50 ans, il occupait la partie Est de Jérusalem avant de l’annexer et de prononcer la « réunification » de Jérusalem avant de la décréter « sa capitale éternelle, une et indivisible ».

En reconnaissant  Jérusalem comme capitale d’Israël, soucieux de conforter son électorat extrémiste,  Donald Trump affiche publiquement son mépris du droit international et il affirme le soutien inconditionnel des États-Unis aux politiques de l’État d’Israël, cautionnant la violence de l’occupation, la colonisation galopante, les destructions, les arrestations, les déplacements forcés de population, l’annexion de territoires,  le maintien de la population de Gaza sous un blocus inhumain, le refus du droit au retour des réfugiés.  Il rejette toute approche de la question israélo-palestinienne fondée sur le droit.

La communauté internationale dont l’Union Européenne a, dans sa quasi-totalité, condamné cette décision. Contrairement au gouvernement israélien et ses relais aux États-Unis comme en France.

La France doit aujourd’hui prendre ses responsabilités et répondre à la force par le droit : elle doit sans plus attendre reconnaître l’État de Palestine dans les frontières d’avant juin 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale.

Il faut en finir avec l’impunité d’Israël : la France et l’Union européenne doivent passer des paroles de condamnation de la colonisation de la Palestine aux actes et sanctionner Israël tant que cet État ne respectera pas le droit international. Force doit revenir au droit.

Les Palestiniens n’abandonneront pas leur souveraineté sur Jérusalem-Est. Cet été ils ont fait reculer Netanyahu qui entendait restreindre leur accès à l’Esplanade des mosquées. Aujourd’hui, toutes générations confondues, ils répondent à la provocation de Trump par une mobilisation populaire massive, réprimée violement par l’armée d’occupation.

En nous rassemblant ce samedi 16 décembre
nous leur envoyons un message de solidarité de Grenoble

Rassemblement samedi 16 décembre 2016 à 15 heures
Rue Félix Poulat à Grenoble

À l’appel de : ACAT (Action des Chrétiens pour l’abolition de la torture), AFPS (Association France Palestine Solidarité), Association Dauphinoise pour l’Amitié Franco-Libanaise, l’APEF (Association des Palestiniens en France), ATTAC Isère, CGT-UD38, Femmes Égalité, FFIPP Grenoble, FSU, Les Amis d'Ain El Heloué, Les Lanceurs de Tuiles, MRAP, Mouvement des Jeunes Communistes, PAG38, PCF, PCOF, PRCF, Solidaires 38, et du Collectif isérois pour la Palestine : Cercle juif pour une paix juste, CCFD-Terre Solidaire, CIIP, Ensemble!38, EELV Isère, Les Femmes en noir, Iran Solidarité, LIFPL, Maroc Solidarités citoyennes, Mouvement de la Paix, Nil-Isère, NPA, SGAP, Union Juive Française pour la Paix …