mercredi 29 mars 2017

Personne ne doit être mis à la rue

Le Parti communiste français participe à la chaîne humaine contre les expulsions lancée par l'Association nationale des Elu-e-s Communistes et Républicains (ANECR). Les arrêtés «anti-expulsion» deviennent les « arrêtés anti-mise à la rue ».

Avec la fin de la trêve hivernale, les expulsions vont remettre de nombreuses familles à la rue dès le 1er avril. L’année 2015 a connu le sombre record de 24% d’augmentation avec 14 363 expulsions. Celles-ci sont réalisées sous l’ordre du préfet avec octroi de la force publique.
Dans tout le pays, les militant-e-s communistes participeront à toutes actions pour empêcher une expulsion locative avec les associations de terrain, les habitants, les élu-e-s.
Depuis plusieurs années, de nombreux maires communistes prenaient des arrêtés interdisant les expulsions locatives des familles en difficulté, mais ceux-ci étaient voués à l’annulation, car instituant, selon les juges, une loi spéciale sur la commune contraire à la légalité nationale. L’arrêté 2017 n’interdit pas les expulsions mais les conditionne à un relogement (pas un hébergement, un logement) par l’État. Cet arrêté appuie le pouvoir de police du maire afin de prévenir tout trouble à l’ordre public, ce qui est le cas lorsqu’on laisse quelqu’un à la rue. Dans toutes les communes, nous invitons nos militant-e-s à saisir les élu-e-s progressistes à fin qu'ils puissent faire adopter en conseil municipal un vœux et un arrêté «anti mise à la rue».
Les candidat-e-s communistes/Front de gauche porteront également lors de la campagne présidentielle puis lors des élections législatives cette exigence : personne ne doit être mis à la rue.
Vous trouverez ci-joint :

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