vendredi 30 juin 2017

Contre le coup de force institutionnel de Macron, manifestons à Versailles lundi à 14h

Le tiers Etat se donnera rendez-vous à Versailles pour protester contre le coup de force institutionnel d'Emmanuel Macron.
RDV à 14h
Avenue de Paris, angle de la rue des Etats généraux, devant la mairie de Versailles

jeudi 29 juin 2017

Des députés mobilisés à l'Assemblée nationale contre les ordonnances Macron

Casse du CDI, conditions de travail dégradées, baisse des salaires, licenciements facilités, instances du personnel affaiblies... voilà quelques-unes des conséquences gra- vissimes des ordonnances programmées par Macron. Ce projet, qui s’inscrit dans la continuité de la loi El-Khomri, les Français l’ont déjà rejeté. Mobilisons-nous pour le mettre en échec !
Les députés communistes s’engagent pour :
  • Un service public de l’emploi profondément transformé avec pour missions l’appui au salarié, la sécurisation de son parcours et une formation pro- fessionnelle de qualité.
  • Un pouvoir de contre-propositions des salariés face aux plans de licenciement, moyens nanciers à l’appui, pour baisser le coût du capital (les divi- dendes et les intérêts payés aux banques) et pas le soi-disant coût du travail.
  • La création de fonds régionaux pour l’emploi et la formation, et un fonds national, pour nan- cer dans nos territoires l’octroi de crédits pour des projets respectant des critères sociaux - comme la création d’emplois stables - et environnementaux.

Une loi pour une sécurité d’emploi et de formation
Les communistes proposent de construire un code du travail du XXIe siècle pour un nouveau droit à la mobilité et à la sécurité professionnelle des salariés accompagné de nouveaux pouvoirs d’intervention dans les entreprises. C’est le sens de la proposition de loi « pour une sécurité de l’emploi et de la formation » qu’ils ont déposé à l’Assemblée nationale. 

mercredi 28 juin 2017

Le PCF est très choqué par la mise au pilori de Daniele OBONO, jeune députée de la France Insoumise

Le PCF est très choqué par la mise au pilori de Daniele OBONO, jeune députée de la France Insoumise lors de l'émission " Les Grandes gueules" du 21 juin dernier.
Lors de l'interview, l'élue a été sommée par un journaliste de clamer "Vive la France". Pourquoi donc le fait d'être née au Gabon et d'avoir pu soutenir  il y a 5 ans, au nom de la liberté d'expression, un rappeur pour ses propos insolents envers la France exigerait d'elle des preuves supplémentaires de sa loyauté envers la France ?
C'est une démonstration manifeste de racisme à l'égard d'une femme noire que certains  ne considèrent pas comme une française à part entière.
Car au fond que signifie cette affaire montée en épingle depuis quelques jours ?
Dans la France des droits de l'homme, des chanteurs connus pour leurs convictions anarchistes peuvent "baiser la Marseillaise" ou "tringler la république", quand Saïdou, un rappeur aux origines incontrôlées sera mis à l'index parce qu'il "nique la France et son passé colonialiste".
Si la blancheur n'est pas une composante juridique de la qualité de français, force est de constater qu'un homme politique blanc est autorisé à défendre le rappeur aux propos insolents quand ce droit est dénié à une femme noire députée de la République à qui on demande, de manière très coloniale, de faire amende honorable de son soutien passé au rappeur en clamant "Vive La France".
Une façon de rappeler que lorsque vous êtes descendants d'anciennes colonies, votre légitimité n'est jamais acquise.  Cet épisode nous montre encore une fois que le racisme est un rapport social de domination structurant dans notre société, qu'il faut rendre visible pour pouvoir l'éradiquer.
Alors que la polémique se poursuit, nous assurons Danièle Obono de notre soutien et notre amitié.

mardi 27 juin 2017

T Alpin J-3 avant l'ouverture,

Vous êtes nombreux à nous l'avoir demandé, le programme complet est maintenant en ligne sur notre site !
Descendez un peu sur la page d'accueil, toutes les informations concernant les lieux et horaires des concerts et débats sont disponibles juste en-dessous de l'affiche de la Fête.
J-4 avant l'ouverture, on a hâte !

lundi 26 juin 2017

Projet de loi antiterrorisme : Vers un état d’urgence permanent

L’état d’urgence instauré suite aux attentats de novembre 2015 sera prolongé une dernière fois le temps de faire voter en « urgence » une loi qui en fera un état permanent.
Pourtant, l’état d’urgence dont les mesures sont attentatoires aux libertés individuelles et collectives a démontré son inefficacité pour contrer le terrorisme et a été largement détourné pour établir un contrôle social exorbitant sur les citoyen-e-s, manifestant-e-s et militant-e-s.
La CGT entend réaffirmer la nécessité de défendre les valeurs de démocratie, de solidarité et de paix et dénonce la démagogie sécuritaire dans laquelle s’engage le nouveau gouvernement qui instrumentalise les peurs et alimente les stigmatisations et les divisions.
Le projet de loi « antiterrorisme », présenté hier au Conseil des Ministres, inscrit dans le droit commun des mesures telles que des « périmètres de protection » avec fouilles corporelles et de véhicules, le fichage généralisé de tous les voyageur-euse-s, la fermeture de lieux de cultes, des mesures « privatives » de libertés (assignation sur une commune, bracelet électronique, etc.) ou encore des « visites et saisies » qui sont en fait des perquisitions administratives.
Les « périmètres de protections » nous empêcheront par exemple d’organiser des manifestations et des rassemblements dans des conditions normales !
Malgré quelques modifications sur l’avant-projet divulgué dans la presse, donnant l’illusion d’un projet respectant les Droits de l’homme, ces dispositions sont belles et bien un arsenal d’un état policier qui aura tout loisir de continuer à intimider les militant-e-s et tenter d’étouffer les mobilisations pour le progrès social.
L’état de droit et nos équilibres démocratiques sont ainsi gravement remis en cause et la liberté de manifester menacée.
La CGT continuera de lutter avec détermination pour l’acquisition de nouveaux droits et la défense de la démocratie !
Montreuil, le 23 juin 2017

dimanche 25 juin 2017

Résolution du Conseil national du PCF adoptée le 24 juin 2017 : Vers un congrès extraordinaire en 2018

Un séisme électoral et politique inédit
La situation issue des campagnes et élections présidentielles et législatives 2017 ne constitue pas seulement un nouveau et profond séisme de la vie politique française, elle en accélère le remodelage de façon inédite.
Les deux principales formations politiques qui ont dirigé le pays n'ont pu accéder au second tour de l'élection présidentielle. Et l'abstention a atteint, aux élections législatives de juin, un niveau historique dramatique qu'il faut comprendre comme une forme de rejet des pratiques et des institutions politiques confisquées et sclérosées. La nature même du régime est en plein bouleversement, et les libertés et droits démocratiques, humains et sociaux de notre peuple sont menacés.
Le président Emmanuel Macron sort conforté d'une majorité absolue à l'Assemblée nationale pour mettre en œuvre sans plus tarder ses projets de destruction du modèle social français. Le Parti communiste français, ses militant-e-s et ses élu-e-s, seront dès cette semaine dans toutes les luttes et tous les rassemblements pour imposer des reculs au chef de l'Etat, à son gouvernement, sa majorité et au Medef dont président, ministres et député-e-s d'En Marche ! protègent les intérêts.
 
La question de l'avenir de notre combat posée
La nouvelle situation politique interpelle directement toutes les forces politiques, et pour ce qui nous concerne, elle pose directement la question du rôle et de l'avenir de notre parti.
Dans un contexte de profondes divisions de la gauche de transformation sociale, divisions que le PCF, malgré ses initiatives, n'a pas été en mesure de résorber, le Parti communiste essuie un véritable échec électoral même si l'élection et la réélection de 11 député-e-s manifestent une réelle capacité de mobilisation, de rassemblement et de résistance. Notre parti reste confronté aux problèmes institutionnels du présidentialisme qu'il n'a pas su à ce jour résoudre.
Le Conseil national du PCF tient à remercier chaleureusement les 524 candidates et candidats, les secrétaires fédéraux qui les ont appuyés dans leurs campagnes, les milliers de militantes et militants du Parti qui sont allé-e-s partout à la bataille pour arracher des avancées électorales, et la victoire dans les 11 circonscriptions de nos député-e-s.
Le Conseil national félicite ces derniers pour leur élection ainsi que toutes celles et ceux élu-e-s au second tour grâce au rassemblement de la gauche auquel le PCF a contribué.
Nous saluons également l'entrée au Parlement européen de notre camarade Marie-Pierre Vieu qui vient renforcer le groupe GUE-NGL dont Patrick Le Hyaric est vice-président.
Nous voulons enfin adresser nos amitiés aux député-e-s sortant-e-s du groupe GDR qui ne se représentaient pas ou n'ont pas été réélu-e-s.
Nos député-e-s et le groupe qu'elles et ils ont décidé de former avec 4 député-e-s des Outre-Mers seront un point d'appui précieux pour les luttes qui s'annoncent et les conquêtes à venir du mouvement social et citoyen de notre pays. Leur volonté de rassemblement reste intacte puisque les député-e-s communistes proposent la création d'un « comité de liaison » avec le groupe France insoumise afin de coordonner au mieux l'activité législative et de faire obstacle efficacement aux mauvais coups du gouvernement d'Edouard Philippe.
 
Pour un processus de débats et d'actions vers un congrès extraordinaire en 2018
Le Parti communiste français est appelé à se réinventer s'il tient à contribuer dans les mois et années à venir à l'amorce d'un processus de transformation sociale au service des intérêts populaires de notre pays.
Le PCF se doit de remettre en chantier une stratégie et des pratiques de conquêtes et de victoires durables pour la transformation sociale. Cela exige de notre part de nous réinventer pour être un parti communiste du XXIe siècle à la hauteur de cet objectif tout en travaillant à l'émergence d'une construction politique, à vocation majoritaire, de l'ensemble de la gauche de transformation sociale.
Le Conseil national du PCF invite les communistes à ouvrir dès à présent un processus de débats, d'actions et d'élaboration collective qui verrait son aboutissement en 2018 par la tenue d'un congrès national extraordinaire dont les thèmes et questions à trancher seront élaborés par les adhérents du Parti eux-mêmes.
 
Pour un bilan approfondi et collectif
Le Conseil national s'accorde sur le fait qu'un bilan poussé et collectif s'impose à présent à notre parti et à ses directions.
Un bilan qui permette de faire, clairement et lucidement, la part des problèmes politiques présents et de l'expérience de ces 15 derniers mois, de celle des problèmes structurels et stratégiques qui sont les nôtres depuis des années.
Ce travail, pour aboutir, a besoin de l'intelligence collective des communistes, et oblige par conséquent les directions à tous les échelons du Parti à travailler pour réunir les conditions les plus favorables, sous toutes les formes, à la participation de chaque communiste aux débats, élaborations, décisions et leurs mises en œuvre.
 
Une première liste ouverte de questions à traiter
Le Conseil national a commencé à échanger autour de problématiques que soulèvent les débats des communistes et qui demanderaient un travail collectif de conception et d'action :
  • Comment redevenir le parti des classes populaires, au travail, à l'entreprise, dans les quartiers populaires et la ruralité ?
  • Quelle stratégie de transformation concrète de la société, comment devenir un parti de la conquête citoyenne, dans une visée révolutionnaire ?
  • Comment, à partir de nos bonnes pratiques locales et du travail de nos élu-e-s, de toutes nos expérimentations militantes, construire des outils de notre stratégie nationale de transformation sociale ?
  • Quel rassemblement voulons-nous, avec qui, comment ?
  • Quel nouveau modèle d'organisation ?
  • Quelle conception des collectifs de direction ?
  • Comment reconstruire notre communication et notre identification ?
  • Quels moyens humains et financiers pour mettre en œuvre ces politiques ?
Ces premiers éléments doivent être critiqués et enrichis par les communistes eux-mêmes au cours de l'été au moyen d'un document permettant de formuler les questions politiques à traiter au congrès.
 
Une proposition de calendrier
Nous proposons qu'une première phase de discussions et de prises d'initiatives se déroule d'ici au 14 octobre 2017 avec la tenue d'une assemblée nationale des animatrices et animateurs de section. Celle-ci tirera le bilan de cette phase de consultation et contribuera à établir l'ordre du jour du congrès avant validation par le Conseil national.
Le Conseil national souhaite que ce travail, le plus collectif et commun possible, soit animé au-delà de lui-même et du Comité exécutif national par des groupes de travail composés de responsables fédéraux et locaux, de militant-e-s et d'élu-e-s engagé-e-s concrètement sur les questions à traiter.
La date elle-même du Congrès extraordinaire – soit avant l'été 2018, soit à l'automne 2018 – sera déterminée par les adhérent-e-s lors d'une consultation nationale.
Le Conseil national se réunira en séminaire de travail le 25 août, à l'Université d'été du PCF, pour préparer l'Assemblée nationale des animatrices et animateurs de section d'octobre 2017.
L'Université d'été du PCF (Angers, 25-27 août) et la Fête de l'Humanité 2017 (La Courneuve, 15-17 septembre) constitueront deux rendez-vous nationaux importants dans ce processus général.
Pour débuter, les travaux de la réunion de juin du Conseil national doivent faire l'objet de comptes-rendus dans toutes les sections et fédérations du Parti, de journées de travail locales, et les débats, propositions et demandes des communistes consignés par écrit et transmis à la présidence du Conseil national pour une diffusion plus large.
 
Des mobilisations immédiates à engager
Le PCF affrontera tous les défis de la nouvelle période – ceux auxquels notre peuple et notre pays font face, ceux qui le concernent directement et ceux d'une gauche fracturée et émiettée – dans la lutte et l'action.
Le PCF appelle à la mobilisation de toutes les forces, individuelles et collectives, de la transformation sociale, démocratique et citoyenne, pour relever ensemble tous ces défis.
Le président Macron et son gouvernement veulent clore leur prétendue concertation sociale avant de l'ouvrir réellement en faisant adopter par ordonnances leur projet de flexibilisation maximale du travail.
Le PCF s'engage dans la bataille contre ces lois d'ordonnances et pour une loi de sécurisation de l'emploi et de la formation afin de lutter efficacement contre le chômage. Pour contribuer à la mobilisation populaire la plus large possible, les communistes organiseront pendant toute la période estivale, partout en France, des initiatives publiques de la campagne « L'été n'est pas fait pour casser le Code du travail », lancée le 1er juin.
Le PCF, engagé également dans la bataille pour la démocratisation des institutions et la défense des libertés publiques, appelle à se mobiliser pour la mise en place du scrutin proportionnel, et prendra une part active à toutes les mobilisations contre le projet d'introduction de l'état d'urgence dans le droit commun.
Le PCF entend faire de ces trois mois à venir l'été des solidarités et de la fraternité en organisant notamment avec toutes celles et tous ceux qui le souhaitent des journées à la mer et des ventes de fruits et légumes solidaires directes du producteur au consommateur.
Du 4 au 9 septembre, semaine de la rentrée scolaire, les communistes de tout le pays prendront des initiatives de mobilisation pour un grand service public de l'école.
La Fête de l'Humanité 2017, fête de la fraternité, de la liberté et de l'égalité, fête des solidarités populaires et de la grande paix humaine, sera en septembre le lieu de centaines de débats politiques sur les défis du moment et un rendez-vous national de lutte et de riposte. Plus que jamais à cette heure, elle est la Fête de L'Humain d'abord face « au chacun pour soi et l'argent pour quelques-uns ».
La diffusion de sa vignette-bon de soutien sous l'impulsion du collectif national, animé par Nathalie Simonnet, sera lancée nationalement le 28 juin à 19h lors de l'initiative publique sur le parvis du siège du Parti avec Patrick Le Hyaric, directeur du journal, Fabien Gay, directeur de la Fête, Nathalie Simonnet et Pierre Laurent.
Les élections sénatoriales de septembre constitueront la troisième et dernière étape du cycle électoral 2017. Leurs enjeux, malgré le type de scrutin, concernent directement l'avenir de nos communes et territoires dont la cohésion et le développement exigent des politiques fondées sur l'ambition d'une République pour tou-te-s. L'élection de nombreuses sénatrices et nombreux sénateurs communistes et de candidat-e-s soutenu-e-s par notre parti constituera une force de résistance et d'alternative offensive au Sénat contre les projets gouvernementaux.
 
Ouvrir un débat large pour réinventer à gauche
Le Parti communiste français ne se résout pas à la crise et l'affaiblissement historique de la gauche dans notre pays, et relève le défi de la reconstruction de la gauche. Il invite l'ensemble de ses organisations locales et départementales à s'adresser aux millions de femmes et d'hommes de notre pays qui veulent redonner à la gauche tout son sens et qui sont prêt-e-s à réfléchir, débattre et agir avec toutes les forces engagées au service du mouvement populaire et citoyen dans cet objectif, tout particulièrement dans le cadre de luttes politiques et sociales de riposte à la politique d'Emmanuel Macron.
Pour sa part, le PCF, son secrétaire national Pierre Laurent, invitent à l'Université d'été du PCF puis à la Fête de l'Humanité, plusieurs dizaines de personnalités avec lesquelles ce dialogue est en cours et la volonté d'agir est partagée.

samedi 24 juin 2017

Perturbateurs endocriniens: le gouvernement français doit s'engager pour garantir des critères protecteurs

La Commission européenne doit, début juillet, présenter aux États membres une nouvelle définition de ce que sont les perturbateurs endocriniens et de leurs dangers pour la santé humaine.
Jusqu'à présent les critères apparaissent insuffisamment protecteurs pour nombre d'acteurs du monde scientifique, de la santé et de l'environnement. Une fois de plus les pressions des grands groupes de l'industrie chimique et financiers prennent le pas sur l'intérêt général des populations.
Nous souhaitons que le nouveau gouvernement maintienne une position qui donne des garanties fortes à cet enjeu sanitaire comme le revendique plusieurs collectifs d'associations ou de scientifiques en France et en Europe.
C'est dans cet esprit que Pierre Laurent pour le Parti communiste français viennent d'apporter leur signature à la pétition « aucun bébé ne doit naître pré-pollué » initiée par le Réseau environnement santé.
Nous envisageons de développer nos actions et nos partenariats avec toutes celles et tous ceux qui déjà très nombreux se mobilisent pour protéger la santé humaine des dangers avérés des perturbateurs endocriniens.

vendredi 23 juin 2017

Réaction à la nomination du gouvernement Edouard Philippe 2

À peine sept semaines après la nomination du premier gouvernement, c'est dans un climat de forte crise politique, avec la démission de quatre ministres, dont deux en charge de postes régaliens, la Justice et la Défense, et toujours sans adhésion populaire, que la nouvelle équipe gouvernementale a été présentée. 

Alors que le macronisme entendait profondément renouveler les pratiques politiques, le nouveau casting apparait  tout au contraire comme un condensé de calculs politiciens au service d'une orientation toujours plus libérale. 

L'essentiel du dispositif est confirmé avec un renforcement notable du premier cercle du président Macron et de la technostructure. Les "équilibres" prennent les allures d'une calinothérapie pour François Bayrou avec l'arrivée de deux proches du président du Modem, d'une promotion pour un fidèle d'Edouard Philippe, de quelques signaux vers les socialistes compatibles avec le nouveau pouvoir, un peu de chaises musicales en cette journée de Fête de la musique. 

Tout cela, qui ne réglera en rien les défis d'avenir et qui aggravera les difficultés du pays, doit sembler bien obscur pour les citoyennes et les citoyens. 

Une résistance de gauche, porteuse d'alternatives à l'Etat libéral-autoritaire voulu par Emmanuel Macron, a de belles batailles à mener pour proposer une autre politique. L'agenda parlementaire des prochaines semaines constitue un premier rendez-vous pour les forces progressistes qui devront trouver les chemins des convergences et de l'unité.

jeudi 22 juin 2017

Notre cheffe de file pour les Sénatoriales

Parce que le cycle électoral n'est pas tout à fait terminé, les communistes iserois ont désignés leur cheffe de file pour les sénatoriales de septembre : dès demain Simone Torres travaillera au rassemblement de la Gauche, avec le soutien d'Annie David.
Rassemblée, la Gauche peut s'opposer aux droites LR et Macronistes !

11-elus-pcf-et-4-ultra-marins-forment-un-groupe-autonome

 
Le député communiste du Puy-de-Dôme, André Chassaigne, a mis fin au suspense : les élus PCF et 4 députés ultra-marins forment un groupe autonome à l'Assemblée. 
Les onze députés communistes élus et réélus dimanche ainsi que quatre députés ultra-marins formeront un groupe indépendant à l'Assemblée, a annoncé André Chassaigne. 
C’est lors d’un point presse organisé cet après-midi à l’Assemblée, que le député du Puy-de Dôme, André Chassaigne a mis fin au suspense : "Nous avons effectivement 15 députés en mesure de créer, de prolonger le groupe de la Gauche démocrate et républicaine" a affirmé l’élu communiste. Le groupe GDR créé lors de la précédente législature, comptera dans sa version 2017  « 11 députés communistes, ainsi que quatre ultramarins qui ont été réélus », a déclaré le député. Si l’union technique avec les 16 élus de la France insoumise n’a pas été l’option retenue, "la priorité des priorités, c'est ce qu'on pourra faire avec le groupe des Insoumis", a néanmoins poursuivi André Chassaigne, désireux d’apaiser l’ambiance, tandis que le gouvernement et les ministères se préparent à gouverner par ordonnances.  "Pas de divergence mais des convergences" entre PCF et France insoumise, c’est ce qu’a appelé de ses vœux le porte-parole du groupe GDR au Palais-Bourbon.
C’est lors d’un point presse organisé cet après-midi à l’Assemblée, que le député du Puy-de Dôme, André Chassaigne a mis fin au suspense : "Nous avons effectivement 15 députés en mesure de créer, de prolonger le groupe de la Gauche démocrate et républicaine" a affirmé l’élu communiste. Le groupe GDR créé lors de la précédente législature, comptera dans sa version 2017  « 11 députés communistes, ainsi que quatre ultramarins qui ont été réélus », a déclaré le député. Si l’union technique avec les 16 élus de la France insoumise n’a pas été l’option retenue, "la priorité des priorités, c'est ce qu'on pourra faire avec le groupe des Insoumis", a néanmoins poursuivi André Chassaigne, désireux d’apaiser l’ambiance, tandis que le gouvernement et les ministères se préparent à gouverner par ordonnances.  "Pas de divergence mais des convergences" entre PCF et France insoumise, c’est ce qu’a appelé de ses vœux le porte-parole du groupe GDR au Palais-Bourbon. - See more at: http://www.humanite.fr/les-11-elus-pcf-et-4-ultra-marins-forment-un-groupe-autonome-lassemblee-637837#sthash.bRgNCFnG.dpuf
Les onze députés communistes élus et réélus dimanche ainsi que quatre députés ultra-marins formeront un groupe indépendant à l'Assemblée, a annoncé André Chassaigne.
C’est lors d’un point presse organisé cet après-midi à l’Assemblée, que le député du Puy-de Dôme, André Chassaigne a mis fin au suspense : "Nous avons effectivement 15 députés en mesure de créer, de prolonger le groupe de la Gauche démocrate et républicaine" a affirmé l’élu communiste. Le groupe GDR créé lors de la précédente législature, comptera dans sa version 2017  « 11 députés communistes, ainsi que quatre ultramarins qui ont été réélus », a déclaré le député. Si l’union technique avec les 16 élus de la France insoumise n’a pas été l’option retenue, "la priorité des priorités, c'est ce qu'on pourra faire avec le groupe des Insoumis", a néanmoins poursuivi André Chassaigne, désireux d’apaiser l’ambiance, tandis que le gouvernement et les ministères se préparent à gouverner par ordonnances.  "Pas de divergence mais des convergences" entre PCF et France insoumise, c’est ce qu’a appelé de ses vœux le porte-parole du groupe GDR au Palais-Bourbon.
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Les onze députés communistes élus et réélus dimanche ainsi que quatre députés ultra-marins formeront un groupe indépendant à l'Assemblée, a annoncé André Chassaigne.
C’est lors d’un point presse organisé cet après-midi à l’Assemblée, que le député du Puy-de Dôme, André Chassaigne a mis fin au suspense : "Nous avons effectivement 15 députés en mesure de créer, de prolonger le groupe de la Gauche démocrate et républicaine" a affirmé l’élu communiste. Le groupe GDR créé lors de la précédente législature, comptera dans sa version 2017  « 11 députés communistes, ainsi que quatre ultramarins qui ont été réélus », a déclaré le député. Si l’union technique avec les 16 élus de la France insoumise n’a pas été l’option retenue, "la priorité des priorités, c'est ce qu'on pourra faire avec le groupe des Insoumis", a néanmoins poursuivi André Chassaigne, désireux d’apaiser l’ambiance, tandis que le gouvernement et les ministères se préparent à gouverner par ordonnances.  "Pas de divergence mais des convergences" entre PCF et France insoumise, c’est ce qu’a appelé de ses vœux le porte-parole du groupe GDR au Palais-Bourbon.
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Le député communiste du Puy-de-Dôme, André Chassaigne, a mis fin au suspense : les élus PCF et 4 députés ultra-marins forment un groupe autonome à l'Assemblée. (Photo Archives Humanité)
Les onze députés communistes élus et réélus dimanche ainsi que quatre députés ultra-marins formeront un groupe indépendant à l'Assemblée, a annoncé André Chassaigne.
C’est lors d’un point presse organisé cet après-midi à l’Assemblée, que le député du Puy-de Dôme, André Chassaigne a mis fin au suspense : "Nous avons effectivement 15 députés en mesure de créer, de prolonger le groupe de la Gauche démocrate et républicaine" a affirmé l’élu communiste. Le groupe GDR créé lors de la précédente législature, comptera dans sa version 2017  « 11 députés communistes, ainsi que quatre ultramarins qui ont été réélus », a déclaré le député. Si l’union technique avec les 16 élus de la France insoumise n’a pas été l’option retenue, "la priorité des priorités, c'est ce qu'on pourra faire avec le groupe des Insoumis", a néanmoins poursuivi André Chassaigne, désireux d’apaiser l’ambiance, tandis que le gouvernement et les ministères se préparent à gouverner par ordonnances.  "Pas de divergence mais des convergences" entre PCF et France insoumise, c’est ce qu’a appelé de ses vœux le porte-parole du groupe GDR au Palais-Bourbon.
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Le député communiste du Puy-de-Dôme, André Chassaigne, a mis fin au suspense : les élus PCF et 4 députés ultra-marins forment un groupe autonome à l'Assemblée. (Photo Archives Humanité)
Les onze députés communistes élus et réélus dimanche ainsi que quatre députés ultra-marins formeront un groupe indépendant à l'Assemblée, a annoncé André Chassaigne.
C’est lors d’un point presse organisé cet après-midi à l’Assemblée, que le député du Puy-de Dôme, André Chassaigne a mis fin au suspense : "Nous avons effectivement 15 députés en mesure de créer, de prolonger le groupe de la Gauche démocrate et républicaine" a affirmé l’élu communiste. Le groupe GDR créé lors de la précédente législature, comptera dans sa version 2017  « 11 députés communistes, ainsi que quatre ultramarins qui ont été réélus », a déclaré le député. Si l’union technique avec les 16 élus de la France insoumise n’a pas été l’option retenue, "la priorité des priorités, c'est ce qu'on pourra faire avec le groupe des Insoumis", a néanmoins poursuivi André Chassaigne, désireux d’apaiser l’ambiance, tandis que le gouvernement et les ministères se préparent à gouverner par ordonnances.  "Pas de divergence mais des convergences" entre PCF et France insoumise, c’est ce qu’a appelé de ses vœux le porte-parole du groupe GDR au Palais-Bourbon.
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Le député communiste du Puy-de-Dôme, André Chassaigne, a mis fin au suspense : les élus PCF et 4 députés ultra-marins forment un groupe autonome à l'Assemblée. (Photo Archives Humanité)
Les onze députés communistes élus et réélus dimanche ainsi que quatre députés ultra-marins formeront un groupe indépendant à l'Assemblée, a annoncé André Chassaigne.
C’est lors d’un point presse organisé cet après-midi à l’Assemblée, que le député du Puy-de Dôme, André Chassaigne a mis fin au suspense : "Nous avons effectivement 15 députés en mesure de créer, de prolonger le groupe de la Gauche démocrate et républicaine" a affirmé l’élu communiste. Le groupe GDR créé lors de la précédente législature, comptera dans sa version 2017  « 11 députés communistes, ainsi que quatre ultramarins qui ont été réélus », a déclaré le député. Si l’union technique avec les 16 élus de la France insoumise n’a pas été l’option retenue, "la priorité des priorités, c'est ce qu'on pourra faire avec le groupe des Insoumis", a néanmoins poursuivi André Chassaigne, désireux d’apaiser l’ambiance, tandis que le gouvernement et les ministères se préparent à gouverner par ordonnances.  "Pas de divergence mais des convergences" entre PCF et France insoumise, c’est ce qu’a appelé de ses vœux le porte-parole du groupe GDR au Palais-Bourbon.
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Le député communiste du Puy-de-Dôme, André Chassaigne, a mis fin au suspense : les élus PCF et 4 députés ultra-marins forment un groupe autonome à l'Assemblée. (Photo Archives Humanité)
Les onze députés communistes élus et réélus dimanche ainsi que quatre députés ultra-marins formeront un groupe indépendant à l'Assemblée, a annoncé André Chassaigne.
C’est lors d’un point presse organisé cet après-midi à l’Assemblée, que le député du Puy-de Dôme, André Chassaigne a mis fin au suspense : "Nous avons effectivement 15 députés en mesure de créer, de prolonger le groupe de la Gauche démocrate et républicaine" a affirmé l’élu communiste. Le groupe GDR créé lors de la précédente législature, comptera dans sa version 2017  « 11 députés communistes, ainsi que quatre ultramarins qui ont été réélus », a déclaré le député. Si l’union technique avec les 16 élus de la France insoumise n’a pas été l’option retenue, "la priorité des priorités, c'est ce qu'on pourra faire avec le groupe des Insoumis", a néanmoins poursuivi André Chassaigne, désireux d’apaiser l’ambiance, tandis que le gouvernement et les ministères se préparent à gouverner par ordonnances.  "Pas de divergence mais des convergences" entre PCF et France insoumise, c’est ce qu’a appelé de ses vœux le porte-parole du groupe GDR au Palais-Bourbon.
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Le député communiste du Puy-de-Dôme, André Chassaigne, a mis fin au suspense : les élus PCF et 4 députés ultra-marins forment un groupe autonome à l'Assemblée. (Photo Archives Humanité)
Les onze députés communistes élus et réélus dimanche ainsi que quatre députés ultra-marins formeront un groupe indépendant à l'Assemblée, a annoncé André Chassaigne.
C’est lors d’un point presse organisé cet après-midi à l’Assemblée, que le député du Puy-de Dôme, André Chassaigne a mis fin au suspense : "Nous avons effectivement 15 députés en mesure de créer, de prolonger le groupe de la Gauche démocrate et républicaine" a affirmé l’élu communiste. Le groupe GDR créé lors de la précédente législature, comptera dans sa version 2017  « 11 députés communistes, ainsi que quatre ultramarins qui ont été réélus », a déclaré le député. Si l’union technique avec les 16 élus de la France insoumise n’a pas été l’option retenue, "la priorité des priorités, c'est ce qu'on pourra faire avec le groupe des Insoumis", a néanmoins poursuivi André Chassaigne, désireux d’apaiser l’ambiance, tandis que le gouvernement et les ministères se préparent à gouverner par ordonnances.  "Pas de divergence mais des convergences" entre PCF et France insoumise, c’est ce qu’a appelé de ses vœux le porte-parole du groupe GDR au Palais-Bourbon.
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mercredi 21 juin 2017

Pour un groupe commun à l’assemblée des députés de la gauche debout et insoumise

Le second tour des législatives, marqué par un taux d’abstention inédit, accentue la crise démocratique, tout en donnant une majorité au gouvernement d’E. Macron et d’E. Philippe. Ce résultat ne correspond à aucune majorité d’idée dans le pays, et appelle à une refondation des institutions, pour passer d’une 5° République dépassée à la fondation d'une 6e république. Ce second tour a surtout été marqué par un sursaut des électeurs de gauche qui se sont rassemblés derrière les candidatures de la France Insoumise, du PCF, de « Ensemble ! », pour s’opposer aux projets régressifs d’E. Macron en élisant un nombre important de députés de notre gauche. « Ensemble ! » salue les bons résultats de toutes ces candidatures, tous les élus France Insoumise et PCF, et salue particulièrement l’élection de Clémentine Autain (« Ensemble ! ») dans la 11° circonscription de la Seine-Saint-Denis, et de Caroline Fiat, (« Ensemble ! » et Insoumis) contre le Front national dans la   6° circonscription de la Meurthe et Moselle. Avec 29 élus, de la France Insoumise, du PCF, d’ « Ensemble ! » de candidats emblématiques du mouvement social comme François Ruffin, il est indispensable de constituer un groupe parlementaire commun, large et ouvert, uni sur les orientations défendues ensemble aux élections présidentielles et législatives, en opposition aux mauvais coups que prépare la majorité d’Emmanuel Macron. Nos électeurs espèrent et attendent ce pas en avant commun. Ils auraient du mal à comprendre qu’on retourne chacun de son côté avec deux groupes parlementaires distincts, pourtant d’accord sur l’essentiel. Les prochains mois seront décisifs pour mettre en échec les projets antisociaux frappant le monde du travail et la jeunesse et un tel groupe commun constituera un point d'appui et de résistance efficace s’il est uni sur l’alternative de gauche qu’il défend, et s’il respecte la diversité et les engagements pris par chaque député auprès de ses électeurs .
Il faut retrouver le chemin du rassemblement et de l’unité, construire dans tout le pays un large front populaire, social et politique, des associations, syndicats et forces de gauche et écologistes en opposition radicale à la majorité gouvernementale. Cela commence par le rassemblement de nos forces à l’assemblée dans un groupe commun.
  Le 20 juin 2017.

mardi 20 juin 2017

Elections législatives: Déclaration du PCF



Les français peuvent compter sur 11 député-e-s communistes qui ont été élu-e-s, Jean-Paul Dufrègne (03), Pierre Dharréville (13), André Chassaigne (63), Fabien Roussel (59) et Alain Bruneel (59), Jean-Paul Lecoq (76), Sébastien Jumel (76) et Hubert Wulfranc (76), Elsa Faucillon (92), Marie-George Buffet (93), Stéphane Peu (93) et sur les député-e-s qui formeront, avec eux, un groupe parlementaire d'opposition au gouvernement pour permettre à cette voix libre et combative de servir les intérêts populaires. Les députés communistes travailleront dès cette semaine à constituer ce groupe et agiront sans attendre en faveur des propositions alternatives qu'ils ont élaborées durant leurs campagnes.

Le groupe PCF – Front de Gauche (GDR) est le seul groupe parlementaire qui progresse.
La cote d'alarme démocratique est une fois encore dépassée, avec une nouvelle baisse de la participation.
Le Parti communiste français demande d'urgence l'ouverture d'un débat national sur le changement de nos institutions, à commencer par l'instauration de la proportionnelle. Tout doit être repensé pour sortir progressivement de la présidentialisation à outrance et pour mieux représenter nos citoyens dans leur diversité.
Les résultats confirment par ailleurs que le Président de la République va disposer d'une majorité écrasante de députés. Le paradoxe est qu'elle ne correspond à aucune majorité dans le pays, ni chez les salariés, ni chez les jeunes et les privés d'emplois qui aspirent à une sécurité d'emploi et de formation pour une vie digne.
C'est inquiétant. Nous appelons à une riposte immédiate la plus large possible pour empêcher que l'été soit celui des mauvais coups.
En effet, dès cet été, les députés d'En Marche ! vont être sommés d'obéir au doigt et à l’œil au Président et au 1er ministre pour leur donner les pleins pouvoirs, au service des milieux financiers et du MEDEF, pour casser le Code du Travail par ordonnances et liquider des acquis que le mouvement progressiste et populaire a gagnés dans notre pays de haute lutte.
Au-delà, les résultats appellent les forces de transformation sociale à ouvrir un immense chantier de reconstruction politique.
Le Parti communiste français prendra pour sa part des décisions dès son Conseil national des 23 et 24 juin.
La Fête de l'Humanité, en septembre, sera un moment fort de cette riposte et de cette reconstruction.